Un homme de 40 ans a été mortellement poignardé, avant-hier, dans un bus qui l'acheminait avec sa fiancée vers la côte ouest de Béjaïa. Ce jour-là, il était écrit que la virée amoureuse n'aura pas lieu lorsque la victime décida d'interpeller deux jeunes qui proféraient des obscénités. Selon les recoupements d'informations en notre possession, la victime est intervenue pour demander aux deux jeunes de cesser leur vulgarité. A peine a-t-il prononcé ces mots, qu'un couteau est pointé dans son thorax. Il s'écroula dans les bras de sa fiancée, rendant l'âme sur le coup. Il paiera de sa vie un geste qui normalement devait être accompli par le receveur ou le chauffeur du bus. Les deux agresseurs intimeront immédiatement l'ordre au chauffeur de s'arrêter avant le barrage fixe d'Ighil El Bordj sur la RN24. Ils quittent le bus pour disparaître dans la nature. Une enquête est ouverte. Les temps sont durs. On ne peut plus ramener à l'ordre ou à la raison quelqu'un même faisant preuve de dépassement sur personne. La dégradation de la situation est une réalité à Béjaïa. Tout compte fait, il n'y a pas que les routes et le terrorisme qui tuent.