«La wilaya d'Oran aura, bientôt, son Académie nationale du tourisme». C'est ce qu'a annoncé M.Okbi, directeur des relations extérieures auprès de la chaîne touristique Eden, initiatrice du projet. Baptisée Académie Eden, l'école apportera toutes les réponses aux lacunes et aux difficultés qui entravent le développement du secteur, en se spécialisant dans la formation, la restauration et l'hébergement. Un partenariat avec une grande école marseillaise, dont le nom n'a pas été dévoilé, est prévu. Par ailleurs, la chaîne touristique Eden, domiciliée à Oran, prévoit l'extension de ses investissements au niveau national en réalisant des hôtels 4 étoiles, dans les wilayas de Annaba, Sétif, Béjaïa, Alger, Adrar, Chlef et Mascara, a ajouté la même source, soulignant que les assiettes foncières sont prêtes et que le dossier d'investissement a été déposé au niveau de la Commission nationale d'investissement (CNI). Ces établissements porteront le label «Eden la Chaîne» dont le logo a été déposé à l'Institut nationale de la propriété intellectuelle, Inapi. En parfaite symbiose, les responsables du tourisme et les propriétaires des infrastructures hôtelières en Algérie, se rendant compte de l'importance de la valeur ajoutée injectée au trésor national par le secteur, veulent mettre les bouchées doubles en investissant davantage dans le tourisme tout en se conformant aux normes universelles. C'est le déclic semble-t-il. Le ton est désormais donné à la qualité des services offerts. «Nos hôtels sont dotés de toutes les commodités conformes aux standards internationaux», a expliqué M.Okbi. Sur un autre registre, le secteur privé vient à point nommé en donnant un coup de pouce aux activités culturelles par l'organisation du troisième Salon des arts plastiques. Cette rencontre est motivée par la réussite des deux dernières éditions locales tenues, respectivement en 2008 et 2009, auxquelles ont pris part 51 participants lors de la première édition et 64 lors de la deuxième. Pour cette édition, 130 exposants issus des 48 wilayas prennent part en dépit de l'absence des institutions culturelles d'Etat, dont la direction de la culture et l'Ecole des beaux arts. «Cette carence n'a nullement affecté la rencontre culturelle d'Oran dédiée à tous les artistes de l'Algérie voulant faire valoir leur production», a expliqué le président du comité d'organisation, M.Delfini ajoutant que ces deux entités ont été sollicitées. «Notre courrier est, à ce jour, resté lettre morte», a-t-il regretté.