Les caves sont inondées par les eaux usées, les fuites d'eau sont récurrentes et l'éclairage public se limite à une seule lampe pour éclairer des trottoirs défoncés. L'approche de l'été sème le doute et l'inquiétude parmi les habitants du quartier des 94 Logements Cnep qui longent la route vers le stade Opow sur la sortie ouest du chef-lieu de wilaya. Ce quartier reflète une image hideuse et désolante. Selon les occupants de cette cité, les caves sont inondées par les eaux usées, des fuites d'eau sont récurrentes, l'éclairage public se limite à une seule lampe pour éclairer des trottoirs défoncés... Les habitants du lotissement, qui interpellent les services concernés, regrettent qu'ils ne peuvent rejoindre leurs domiciles qu'en traversant ce cloaque. Par ailleurs, la voirie desservant ce lotissement est dans un état de délabrement avancé, ce qui rend l'accès difficile aux automobilistes. Face à cette situation, le risque de prolifération des différentes épidémies, notamment les maladies à transmission hydrique (MTH), en cette période estivale n'est pas à écarter. Cet état de fait inquiète les résidents qui se disent marginalisés et méprisés. «Nous avons saisi toutes les autorités mais aucune réponse ni action n'a été faite à ce jour», nous dira un habitant. Les organismes se renvoient la balle. «La désinfection des caves reste à la charge de l'organisme promoteur ou des propriétaires s'ils ont acquis le bien», nous dira un responsable. Les odeurs nauséabondes, les moustiques, les rats trouvent refuge dans cette cité. La cité qui est aussi envahie par les herbes sauvages donne une image négative du chef-lieu de wilaya surtout que la route qui le longe est fréquentée par un important flux et fait fonction de contournement du centre-ville. Dans celui-ci, la situation n'est pas plus reluisante dans certains quartiers. Avec les pluies qui s'abattent sur la ville depuis maintenant trois jours, l'accès ou la sortie depuis et vers la cité des 70 Logements s'apparente à un parcours du combattant. En face du siège de la daïra, dans le quartier des 50 Logements, des travaux de réfection et d'aménagement ont été faits l'été dernier. Depuis et à ce jour, l'éclairage public fait défaut. L'obscurité favorise les méfaits puisque les occupants parlent de la présence d'individus douteux chaque soir aux alentours de ce quartier. Ce qui attire la colère des habitants reste le fait qu'à moins de cent mètres de leur lieu de résidence, l'espace vert récemment réalisé, en face de la wilaya, bénéficie d'un éclairage ambiant excessif. Plus d'une cinquantaine de lampadaires sur un espace de 1000 m². Toujours dans le registre des difficultés rencontrées par le citoyen, signalons la fermeture de plusieurs accès à travers la ville, avec une circulation de plus en plus difficile.