La cité 100 Logements d'Azeffoun est oubliée des autorités malgré les promesses faites à plusieurs reprises par les responsables locaux. Dans d'autres localités, les cités OPGI ont bénéficié de plans d'aménagement, plusieurs fois pour certaines. Les habitants de cette cité se posent alors la question, pourquoi leurs bâtiments ont toujours leur peinture d'origine, d'il y a plus de vingt ans ? Pourquoi l'étanchéité mal faite depuis plus de vingt ans, n'a jamais été refaite ; en dépit de multiples réclamations des locataires. Le revêtement des cours entre les blocs, qui était mal fait, s'est détérioré depuis des années. En cette période hivernale, ses cours offrent un spectacle désolant de flaques d'eau boueuses ; et dire qu'on est en périmètre urbain ! L'APC avait promis le revêtement pour l'été 2008 ! Hélas, ce n'est toujours pas fait. Jusque-là, le seul geste de l'APC, est la dotation en poubelles ainsi que la régularité du service de la voirie, ce qui résoud le problème des ordures ménagères. L'éclairage public a également été réparé par l'APC, mais depuis plus d'un mois maintenant il ne fonctionne plus ; la cité, ainsi que la route y menant (la route de Cheurfa), ne sont pas éclairées. Quand il pleut comme ces jours-ci, les eaux dévalant des hauteurs de Cheurfa traversent cette cité et y creusent des crevasses ; faute de drainage pourtant promis par l'APC. Un autre service public est vivement interpellé, il s'agit de l'ADE. Ils sont au courant des multiples fuites d'eau (car signalées à plusieurs reprises par les habitants de cette cité), sans qu'ils daignent les réparer !? Pourtant, l'une de ces fuites, est à haut risque de pollution : située dans l'une des cours de la cité (en terrain plat) ; durant les coupures, qui sont quotidiennes (même en cet hiver !?), l'eau se retire des conduites, et celles-ci se retrouvent à aspirer de l'extérieur, et donc aspirent les eaux usées à l'endroit des fuites. Ce laisser-aller dure depuis plusieurs mois ! Les habitants de la cité 100 Logements, ont aussi leur part de responsabilité dans la bidonvillisation de leur cité, puisqu'ils n'arrivent même pas à s'organiser. Il y a moins d'une année, ils avaient créé un comité de cité, qui avait bien commencé, en organisant un grand volontariat pour nettoyer la cité. Hélas, au bout de quelques jours, tout est tombé à l'eau à cause de mésententes. Les enfants et les jeunes de cette cité sont également ignorés de tout le monde. Aucune aire de jeux, aucun terrain de sport n'est prévu ni réalisé. Plusieurs squats des espaces verts, de trottoirs, et autres bouts de terrain ont été commis sans la moindre intervention des autorités. Les honnêtes gens se posent alors des questions : s'agit-il d'oubli, ou de mépris ?