Il risque une peine maximale de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 250.000 dollars. Le voile est levé sur la mystérieuse affaire de l'ex-chef de la CIA en Algérie, Andrew Warren. révélée en janvier 2009, lorsque les médiats américains avaient annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les agissements du mis en cause. Plus d'une année après son arrestation en avril 2009 en Virginie (Etats-Unis), pour le viol de deux Algériennes lorsqu'il était en poste en Algérie, Andrew Marvin Warren a choisi d'admettre les accusations retenues contre lui. Selon le département américain de la Justice, l'ancien chef de la CIA en Algérie a plaidé coupable avant-hier, à Washington dans l'affaire d'agression sexuelle alors qu'il était en poste, ainsi que d'usage illégal d'arme à feu sous l'emprise de la cocaïne. Il a plaidé coupable d'avoir agressé une femme en février 2008 après l'avoir endormie alors qu'il se trouvait à l'ambassade des Etats-Unis à Alger. Il a également plaidé coupable d'avoir le 26 avril 2010 consommé de la cocaïne en exhibant un pistolet semi-automatique calibre 9 de marque Glock. Ainsi, Andrew Warren, 42 ans, risque une peine maximale de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 250.000 dollars. Le verdict sera rendu le 9 septembre prochain. Il avait soutenu que deux femmes voulaient obtenir de lui «des informations, de l'argent ou un service de sa part». Et d'ajouter que des personnes sont prêtes à témoigner. Andrew M.Warren a été radié de la CIA en mars 2009 au moment de la révélation de ce scandale. L'ambassade américaine à Alger avait confirmé peu après que le fonctionnaire avait été prié de quitter ses fonctions et était rentré aux Etats-Unis. M.Warren est accusé également de viol de six Egyptiennes et risque la prison à perpétuité. Il devra comparaître à nouveau devant la justice de son pays le mois prochain. La chaîne américaine ABC faisait état des témoignages sous serment en septembre 2008 de deux femmes affirmant avoir été droguées puis violées par M.Warren. Par ailleurs, les enquêteurs ont découvert, suite à une perquisition effectuée au domicile du mis en cause, des photos compromettantes. Les deux plaignantes y figurent. En outre, les enquêteurs ont mis la main sur un journal intime où le mis en cause avait rapporté ses expériences en plus d'une douzaine d'enregistrements vidéo où les «partenaires» ou plutôt les victimes «ne paraissaient pas tout à fait conscientes», avaient affirmé les médias américains citant des sources proches du dossier. L'autre découverte de plus de douze cassettes vidéo montrant l'agent avec d'autres femmes a poussé le ministère de la Justice à élargir son enquête. Enfin selon CNN, les enquêteurs avaient également découvert au domicile de l'agent des comprimés, confortant la thèse des victimes.