Invité à donner plus de détails sur les sanctions tombées récemment touchant les 12 magistrats par le conseil de discipline au Conseil supérieur de la magistrature (CSM), M.Aïdouni a réfuté catégoriquement l'argument que «ces sanctions soient liées de près ou de loin à la corruption». «Même les deux magistrats radiés à vie ne sont pas concernés par un quelconque dossier de corruption», a affirmé le président du syndicat (SNM). Selon ce syndicaliste, «les erreurs commises par ces magistrats sont d'ordre professionnel et personnel». La révocation, la mise à la retraite d'office et la dégradation sont les types de sanctions émises contre ces magistrats, précise-t-il. Dans le cas de corruption, «le juge est soumis aux dispositions du Code pénal à l'instar de tous les citoyens», souligne le président du SNM. Toutefois, le syndicat n'a aucun droit de regard sur les sanctions qu'encourent les magistrats. «Le syndicat ne compte pas de représentant au sein de cette institution constitutionnelle, en l'occurrence, le CSM», ajoute-t-il.