Coupe du Monde oblige, l'Espagne est de retour en Afrique du Sud, et son dernier séjour en date, au pays des Bafana Bafana, a été décevant au cours de la Coupe des confédérations. Des Espagnols, champions en titre, européens, qui s'apprêtent aujourd'hui, à partir de 15h 30, à effectuer leur entrée en lice à Durban, face à la Suisse. Les Ibériques, ainsi que les Helvétiques, sont aujourd'hui les principaux favoris dans un Groupe H composé aussi du Chili et du Honduras. L'Espagne, que beaucoup de gens donnent comme grand favori, jouera donc, d'entrée, dans la peau d'un sérieux candidat au sacre mondial 2010, mais son premier adversaire du jour ne semble pas avoir fait le voyage en Afrique du Sud, pour se contenter du peu. Certes, la Suisse ne fait pas partie des grosses cylindrées européennes, toutefois, elle aura aussi son mot à dire, et, peut-être, dès ce mercredi. En face, effectivement, les Espagnols, qui ont remporté tous leurs matchs de préparation, et infligé un cinglant 6 à 0 à la Pologne, avant leur arrivée en Afrique du Sud, savent qu'ils sont très attendus. Vicente Del Bosque, toujours à la tête des Hispaniques, reconduira certainement l'effectif sur lequel il a toujours compté, même si Fernando Torres vient d'achever une saison catastrophique avec Liverpool, après toutes les blessures successives qui inquiètent toujours. Mais, contrairement à son adversaire suisse, l'Espagne pourra tabler sur les Villa, Pedro, et autres Jésus Navas, en attaque, sans oublier ce milieu de terrain, souvent très efficace et presque sans faille, composé des Xavi, Busquets, Javi Martinez, Alonso Xabi, David Silva et, enfin, le Barcelonais Iniesta. De son côté, l'entraîneur suisse Ottmar Hitzfeld, ne pourra pas aligner son capitaine d'équipe, l'excellent attaquant-buteur Alexander Frey, ni son meilleur élément au niveau du milieu de terrain, en l'occurrence Valon Behrami, d'origine iranienne. Deux éléments toujours en butte à des blessures, et qui manqueront beaucoup à l'équipe suisse, vu la force des Espagnols. Toujours est-il qu'un joueur expérimenté comme Senderos, constituera, une fois de plus, un point d'appui important dans le jeu suisse, notamment au niveau de la défense où l'on devra retrouver, dans les buts, le portier d'origine italienne Diego Benaglio. Un premier match entre Européens, mais aussi entre deux styles de jeu totalement opposés, avec toutefois un sérieux avantage en faveur du Onze de la Roja, surtout sur le plan offensif.