Les Catalans n'ont pas dissimulé leur volonté de tisser de très larges liens économiques avec l'Algérie. Les Catalans veulent échapper à la crise de l'immobilier en Espagne en portant leurs efforts sur l'Algérie. C'est ce qui ressort des travaux des 2e assises nationales du bâtiment et travaux publics organisées par l'association générale des entrepreneurs algériens, jeudi dernier à Oran. Dans sa communication, le représentant du gouvernement catalan, M.Albert Roca Parés, est allé droit à l'essentiel en déclarant que les plans économiques algériens concordent avec la politique économique espagnole, ajoutant que «plusieurs secteurs ont été identifiés tandis que plusieurs projets de partenariat réels seront concrétisés en novembre et ce dans le cadre de la politique reposant sur l'équilibre économique méditerranéen». L'autre thème a avoir été étudié est celui du Code des marchés publics. Les participants estiment que la régulation des marchés publics doit passer par des lois et non par des textes réglementaires. La responsabilité est commune tandis que le consensus a été unanime. En effet, le rapport final se veut être un document jalonnant, définitivement, l'avenir de l'entreprise algérienne à la lumière de plusieurs nouveaux éléments qui marquent l'économie nationale. Ainsi donc, les entrepreneurs algériens ont défini le marché public comme étant cet acte démocratique dans lequel l'équilibre économique doit être, impérativement, protégé par l'Etat et l'entrepreneur. Les raisons sont toutes simples selon le rapport final des deuxièmes assises nationales du bâtiment. Sa participation à la réalisation des projets d'ordre public vaut autant de réflexion et une meilleure considération. Autant d'autres résolutions ont été entérinées tandis qu'autant de raisons semblent avoir motivé les entrepreneurs algériens à se mobiliser en tant que véritables acteurs intervenant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Les 2e assises nationales du bâtiment surviennent à point nommé. Nombreux sont les experts et les opérateurs économiques qui se sont exprimés, à avoir été explicites en déclarant que le deuxième plan quinquennal est, à la fois, une opportunité et une aubaine à ne pas rater, l'entreprise algérienne étant appelée à jouer un rôle prépondérant dans le programme. Il n'est un secret pour personne, l'enjeu est de taille tandis que les appétits et les convoitises commencent à se faire sentir. Ces derniers portent le sceau de la cagnotte de plus de 280 milliards de dollars consacrés par l'Etat à l'effet du deuxième plan quinquennal 2010-2014. En quête d'une position avantageuse sur l'échiquier économique national, les entrepreneurs algériens sont plus que décidés à se faire entendre. Tout compte fait, les premiers indices sont déjà là. «Il s'agit plutôt de la nécessité de revaloriser l'entreprise algérienne à la lumière des nouvelles donnes nationales et internationales», a indiqué M.Kheloufi, président de l'assemblée générale des entrepreneurs algériens. Les travaux de la rencontre d'Oran ont été sanctionnés par l'appel des entrepreneurs algériens à prendre en considération de l'entreprise algérienne en tant que partenaire qu'il faut nécessairement accompagner matériellement, techniquement tout en la soutenant technologiquement par des cycles de formation. Pourquoi soutient-on cette idée? Les entrepreneurs algériens, à leur tête, M.Kheloufi, ont estimé que «le secteur du bâtiment et des travaux publics est le premier employeur en Algérie». Dans toute cette multitude d'idées et la force de propositions, plusieurs opérateurs étrangers n'attendent que le feu vert des pouvoirs algériens pour venir avec idées et bagages dans le cadre du partenariat. Les pouvoirs catalans n'ont pas dissimulé leur désir de tisser de très larges liens économiques avec l'Algérie, fondés sur les intérêts réciproques.