Tenus en échec par les redoutables Sud-Américains du Paraguay (1-1), et face auxquels ils ont longtemps peiné avant d'arracher le point du nul, les cham-pions du monde en titre, les Italiens en l'occurrence, retrouvent cet après-midi sur leur chemin la Nouvelle-Zélande. Un second adversaire qui a de son côté eu le mérite de tenir tête à la Slovaquie, en réussissant à niveler la marque avec beaucoup de cran durant l'ultime minute du temps additionnel, alors que le Onze slovaque pensait avoir fait l'essentiel. Les Italiens qui ont failli tomber de haut, dès leur entrée en lice face au Paraguay, sont donc avertis. Cet après-midi, ils auront en face d'eux une équipe de Nouvelle-Zélande qui ne lâche rien, et qui pratique souvent un football typiquement britannique, capable de gêner les joueurs italiens. Des Italiens certes de loin supérieurs aux joueurs néo-Zélandais, mais qui vont certainement s'attendre à une belle réplique de la part de cette équipe qui participe pour la seconde fois seulement à une phase finale de Coupe du Monde. Et le fait d'avoir obtenu d'entrée un premier point, les représentants du Continent cher au pays du rugby, peuvent surprendre une nouvelle fois, face à des Italiens qui ont déçu devant le Paraguay. Toutefois, la Squadra Azzura pourra compter cette fois sur son principal animateur de jeu Pirlo, absent face au Paraguay, et visiblement rétabli à temps, selon le sélectionneur Italien Lippi. Et cet après-midi, face à l'excellent portier des All Whites, Mark Paston, l'attaque Italienne trouvera rapidement toutes ses sensations, sinon sa défense, qui a souvent manqué de sérénité contre le Paraguay, risque de subir les contres des Néo-Zélandais. Les hommes du coach Ricki Herbert ont enfin montré qu'ils peuvent peser sur la défense Azzuri au sein de laquelle manquera à l'appel l'inamovible gardien Buffon. Redoutable dans le jeu aérien, Winston Reid l'auteur du but néo- zélandais face à la Slovaquie, est capable de récidiver face à une équipe italienne qui a d'ailleurs, souffert le martyre dans ce domaine. Cependant, les Cannavaro, et autres Zambrotta, savent qu'ils ne peuvent plus se permettre de gâcher de nouveaux points, même si Marcello Lippi a estimé que la Squadra a toujours pour habitude de démarrer sur la pointe des pieds une phase finale de Coupe du Monde. Il reste que les champions du monde en titre, De Rossi, Gilardino, Camoranesi, et autres De Natale, seront en appel face aux Kiwis néo- zélandais.