Voici le texte intégral du communiqué diffusé vendredi par le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU) sur la reprise des pourparlers de paix directs entre Israël et Palestiniens: «Les représentants du Quartette réaffirment leur ferme soutien à des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens pour résoudre toutes les questions restantes concernant le statut». Le Quartette réaffirme la validité de ses précédentes déclarations, dont celles de Trieste du 26 juin 2009 et de New York du 24 septembre 2009, ainsi que celle de Moscou du 19 mars 2010 selon laquelle des négociations bilatérales directes résolvant toutes les questions restantes concernant le statut doivent «conduire à un règlement, négocié entre les parties, qui mette fin à l'occupation datant de 1967 et débouche sur la création d'un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable, vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël et de ses autres voisins». «Le Quartette exprime sa détermination à soutenir les parties pendant toute la durée des négociations, qui peuvent aboutir en un an, ainsi que la mise en oeuvre d'un accord». «Le Quartette appelle de nouveau les deux parties à faire preuve de calme et de retenue et à s'abstenir de tout acte de provocation et de toute rhétorique agressive». «Se félicitant des résultats de la réunion du Comité sur l'initiative de paix arabe qui s'est tenue au Caire le 29 juillet, le Quartette note que le succès nécessitera un soutien régional et international continu aux négociations, ainsi qu'au processus parallèle d'édification de l'Etat palestinien et à la quête d'une paix régionale juste, durable et complète telle qu'elle est envisagée dans les paramètres de Madrid, les résolutions du Conseil de sécurité et l'Initiative de paix arabe». «Les membres du Quartette ont l'intention de rencontrer leurs collègues de la Ligue arabe en septembre à New York pour examiner la situation. En conséquence, le Quartette appelle les Israéliens et les Palestiniens à prendre part à des négociations directes le 2 septembre à Washington, afin de résoudre toutes les questions restantes concernant le statut et satisfaire aux aspirations des deux parties».