Les «frères» du côté du Nil sont tellement versatiles, et surtout adeptes de «coups fourrés», que rien ne dit qu'ils ne vont pas encore «récidiver»... Terrible revirement du discours des Ahlaouis! Après avoir tenu à Tizi Ouzou un discours «agressif et violent», les dirigeants, entraîneur et joueurs du Ahly du Caire optent pour la diplomatie, une fois en Egypte. A travers leurs déclarations à la presse égyptienne, les joueurs et notamment l'entraîneur, reviennent sur leurs déclarations agressives tenues à Tizi Ouzou. Les exemples ne manquent pas. Ahmed Hassan qui a juré par tous les saints de ne plus remettre les pieds en Algérie, est revenu sur ses propos en justifiant avoir fait une telle déclaration dans un moment d'énervement. Les autres joueurs, tels Gomâ et Gido, avaient promis de terroriser les Kabyles au Caire. C'est le cas de l'entraîneur Al Badri qui a, à son tour, appelé les supporteurs ahlaouis à réserver l'enfer aux Kabyles. Mais tous ces propos ont été assouplis. Le même sélectionneur reconnaît que la délégation a été chaleureusement accueillie en Algérie et qu'ils n'avaient manqué de rien lors de leur séjour. Il est allé jusqu'à reprendre les déclarations de son président, Hassan Hamdi, en qualifiant l'incident survenu à Tizi Ouzou, lorsque le bus qui transportait les Egyptiens a été la cible d'un jet de pierre par un adolescent, un cas isolé. Pourquoi un tel revirement? Il y a lieu de s'interroger sur les réelles intentions des Egyptiens. Un tel revirement n'est pas sans précédent. L'on se rappelle du match des demi-finales de la CAN Angola 2010, entre l'Algérie et l'Egypte, lorsque «les frères égyptiens», qui parlaient d'un match de réconciliation, avaient, préparé dans les coulisses, un coup fatal à la sélection nationale à la suite de l'impartialité de l'arbitre béninois, Koffi Kojia. Et au risque de nous répéter pour la énième fois, les Egyptiens sont tellement versatiles, et surtout adeptes de «coups fourrés», que rien ne dit qu'ils ne vont pas encore «récidiver»..., à l'occasion de l'empoignade retour prévue le 29 septembre prochain dans le chaudron du Stadium du Caire. Certes, après les «tentatives» de désinformation émanant comme d'habitude de la part de certains médias égyptiens, le président du Ahly du Caire, en l'occurrence Hassan Hamdi, est finalement monté au créneau, dimanche dernier, dans une conférence de presse au cours de laquelle il a tenu à garantir «personnellement» un séjour en toute quiétude au club algérien, dès leur arrivée en terre égyptienne. C'est bien ce que disaient aussi les dirigeants du football égyptien, quelques jours seulement avant le match retour Egypte-Algérie, avant son déroulement au Caire le 14 novembre 2009. «Les supporters algériens et leur Equipe nationale n'ont absolument rien à craindre, et ils seront d'ailleurs accueillis avec des roses, dès leur arrivée au Caire!», avaient, pour rappel, déclaré à l'époque les Egyptiens. Il est vrai que ce qui s'est passé au Caire entre le 12 et le 14 novembre 2009, a peu de chance de se reproduire lors du déplacement de la JS Kabylie, vers la capitale égyptienne, d'autant plus que les dirigeants ahlaouis savent parfaitement que plusieurs de leurs joueurs sont actuellement dans le «collimateur» de la CAF. Bien sûr, cette dernière semble avoir, une fois de plus «ménagé» l'équipe du Ahly du Caire, mais à notre humble avis, c'est pour cela que notre prestigieux représentant en Champion's League africaine doit aujourd'hui, plus que jamais, rester sur ses gardes. Nos amis du Caire pourraient bien «cacher» leur jeu, notamment dans une enceinte comme le titanesque Stadium du Caire, où rares sont les équipes africaines à avoir pu s'en sortir indemnes, pour des raisons «extrasportives» devenues trop souvent coutumières, et d'une banalité incroyable en Egypte. Comme quoi, malgré les dernières assurances du boss ahlaoui, le président de la JS Kabylie n'est pas assez «dupe»...Son équipe «écume» les quatre coins du Continent africain depuis très longtemps, et ce n'est certainement pas son énième voyage prévu pour le Caire aujourd'hui, qui «l'inquiète», mais plutôt un autre «coup fourré ahlaoui» face auquel les Canaris du Djurdjura doivent rester tout simplement «impassibles» à leur tour.