Le chef de l'Etat a instruit le gouvernement de veiller à l'application continue du programme de soutien à l'agriculture à hauteur de 200 milliards DA par an. C'est ce qu'a affirmé le Président Bouteflika en intervenant à l'issue de l'exposé du ministre de l'Agriculture dans le cadre de son audition du 24 août dernier. Le ministre Rachid Banaïssa a fait état d'une croissance importante, notamment en matière de production des céréales et de pomme de terre. La politique agricole a aussi contribué à la relance de l'industrie mécanique à travers la production de moissonneuses batteuses et de tracteurs, et l'industrie chimique pour la production d'engrais afin de faire face à l'accroissement de la demande en fertilisants. Le tout a permis la création de plus 240.000 équivalents emplois permanents au cours de l'année 2009. Ces résultats ont été accompagnés par l'apport de la Badr dans l'accompagnement des grands investissements du secteur (création de silos, mécanisation, entrepôts, équipements d'irrigation, serres multi chapelles), et au développement de multiples formules de crédits bonifiés. Il y a eu également la réactivation des organisations existantes ou la création de comités interprofessionnels au niveau national et local dans les filières des céréales, du lait, de la datte, de la pomme de terre et de l'oléiculture. Le plan quinquennal 2010-2014 mobilisera 1000 milliards de dinars pour l'amélioration du taux de croissance de la production agricole moyenne et l'accroissement de la production nationale ainsi que l'amélioration de son intégration à travers la modernisation et l'intensification des filières de production de large consommation. Le ministre Rachid Banaïssa a aussi évoqué la politique de recherche-développement et d'appui technique aux agriculteurs et aux éleveurs. Selon le ministre, le renforcement des systèmes de régulation est à même de protéger les revenus des agriculteurs et les inciter à plus de productivité. Le tout pour sécuriser les approvisionnements du marché en produits par les agriculteurs et pour protéger le pouvoir d'achat des consommateurs.