Cette grève qui intervient à quelques jours de l'Aïd pénalise les usagers. Rien ne va plus au bureau de poste de Hussein Dey. Les travailleurs sont entrés en grève à partir d'hier. Cette grève à laquelle ont appelé les fonctionnaires de la poste de Hussein Dey intervient à quelques jours seulement de la fête de l'Aïd. De ce fait, des milliers de salariés et retraités sont pénalisés. L'approche de la fête de l'Aïd el Fitr ne fera qu'exacerber la colère des clients d'Algérie Poste. Pour cause, des citoyens auront certainement besoin de retirer de l'argent. Mais cette protestation n'est pas fortuite. Les travailleurs dénoncent la réintégration du dénommé K.M. receveur principal de son état. Ils l'accusent d'avoir détourné des deniers publics. «Comment voulez-vous qu'on travaille avec une personne ayant causé par son «laxisme» la perte d'argent de la société?», est-il indiqué dans une lettre adressée au directeur général d'Algérie Poste dont une copie a été remise hier à la rédaction.Les travailleurs précisent, également, que K.M. est à l'origine de détournement de 3 millions de DA au même bureau et ce depuis la date de son entrée en fonction, en mai 2005. Cette somme, indiquent les contestataires a été détournée à deux reprises. La première estimée à 1 million de DA a été volée, précisément le 3 septembre 2009. En ce qui concerne la seconde, celle-ci a été détournée quelques jours plus tard, soit le 7 septembre 2009, ajoute-t-on. Selon les travailleurs, le dénommé K.M. est «le stratège» de ce détournement au sein du bureau de Hussein Dey. Le même document note également que l'accusé a commis des dépassements dangereux en introduisant des personnes étrangères dans la trésorerie du bureau. Les travailleurs ont fait appel au directeur général d'Algérie Poste afin de mettre un terme à cette situation délétère. «Nous vous demandons d'intervenir dans le but de ne pas accorder la réintégration de K.M. dans son poste en tant que receveur principal au bureau de Hussein Dey. Son retour constitue un danger pour notre bureau de poste et l'entreprise, de manière générale», peut-on lire dans la même lettre. A noter que cet écrit a été accompagné d'une pétition signée par 83 travailleurs exerçant dans le même bureau, insistant sur la non-réintégration de K.M.