Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de la santé en recevant Djamel Ould Abbès qui indique que l'Etat a consacré au secteur 8% du PIB en 2010 contre 3,96% en 1999. L'espérance de vie à la naissance a atteint 75,5 ans pour les hommes et 76,5 ans pour les femmes alors que la mortalité infantile est passée de 39,4 décès pour 1000 naissances vivantes en 1999 à 24,2 en 2009. La politique de santé publique accorde aussi un intérêt soutenu aux maladies non transmissibles, comme le cancer, le diabète, l'insuffisance rénale chronique et l'hypertension artérielle. Le ministre constate l'amélioration de l'accueil au niveau des structures de santé, le renforcement des équipements au niveau des urgences médico-chirurgicales et la réduction du déficit en matière de radiothérapie. En ce qui concerne la qualité des soins, un large audit portant sur l'hygiène hospitalière, s'est traduit par la prise de mesures relatives à l'équipement de toutes les structures en matériels adaptés de stérilisation et d'élimination des déchets à risques infectieux. Le nombre de médecins par habitant est passé de 1 médecin pour 1750 habitants en 1999 à 1 médecin pour 908 habitants en 2010 et le nombre de lits par habitant est passé de 1,44 lit pour 1000 habitants en 1999 à 1,94 lit pour 1000 habitants en 2010. Le personnel paramédical, 100.000 agents, verra cet effectif renforcé grâce à un réseau de 24 écoles spécialisées. De 2010 à 2014 plus de 1000 structures de santé seront réalisées. Dans le domaine des produits pharmaceutiques, des progrès ont été enregistrés grâce aux mesures de promotion et de développement de la production nationale, selon le ministre. Le chef de l'Etat a instruit le gouvernement à l'effet de dégager toutes les mesures allant dans le sens du strict respect de la continuité des soins, de la prise en charge rapide des malades et d'une plus grande rationalisation de la gestion des infrastructures de santé publique. Il a réitéré ses directives pour promouvoir la production nationale du médicament en ciblant, en priorité, les médicaments essentiels, soulignant que la Pharmacie centrale des hôpitaux doit être réhabilitée pour être un instrument de sécurisation et de régulation de l'approvisionnement des structures publiques de santé en produits pharmaceutiques.