Par ses compétences, le défunt avait en charge la gestion de plusieurs dossiers dans divers domaines d'activité. La cérémonie d'enterrement de Mohamed-Salah Mentouri a eu lieu hier au cimetière d'El Alia à Alger. L'événement s'est déroulé en présence des membres de sa famille, de ses amis et de nombreuses figures du monde politique et sportif. L'ancien président du Conseil national économique et social est décédé à l'âge de 70 ans. Cet enfant de Constantine, né le 9 avril 1940 à Hamma, est diplômé de l'Ecole des hautes études commerciales. De nombreux présents ont décelé en lui une personnalité exemplaire grâce à ses qualités humaines indéniables. Beaucoup ont vu en lui un homme qui défend bec et ongles ses positions. Même en exerçant des missions officielles au sein de l'Etat, il a toujours brillé par son indépendance d'esprit. Toutes ces caractéristiques ont fait qu'il a laissé derrière lui l'image d'un homme droit. De nombreux témoignages reflétaient les sentiments d'affection et d'admiration que lui vouent ses amis. Son passage au Cnes n'est pas passé inaperçu. A travers ce poste, même les jeunes générations ont découvert en lui un homme capable d'analyses pertinentes sur l'économie et la société de l'Algérie d'après l'Indépendance. Il a servi son pays en exerçant plusieurs autres fonctions. Parmi lesquelles celle de ministre du Travail et de la Sécurité sociale, puis ministre de la Santé sous le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali. Le tout lui a permis de s'armer d'une connaissance sans pareille sur l'état de la société. Le défunt a été durant la guerre de Libération nationale membre de l'OC FLN à Constantine puis en Tunisie et membre de l'Union générale des étudiants musulmans d'Algérie de 1960 à 1962. Après l'Indépendance, Mohamed Salah Mentouri entame sa vie professionnelle à la Banque d'Algérie avant de rejoindre la SN Repal, une société algéro-française et où il est membre de l'Ugta. En 1969, il rejoint le ministère du Travail. Il est par la suite nommé secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle pour devenir ensuite vice-ministre chargé des Sports puis vice-ministre chargé du Tourisme. En 1989, il est le premier président élu du Comité olympique.