Environ 7500 familles, sur les 12.000 recensées, ont été relogées au niveau de la capitale. L'Etat est déterminé à éradiquer l'habitat précaire. Les programmes arrêtés pour y parvenir s'étalent sur les quatre prochaines années. Selon ce programme, il n'y aura plus de bidonvilles en Algérie à compter de 2014. C'est ce qu'a confirmé hier Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, lors d'un point de presse animé en marge de la cérémonie de remise des clés aux bénéficiaires des 300 logements Aadl à Bachjerrah, El Harrach. «Nous avons la prétention de vouloir venir au bout de ce phénomène d'ici la fin de ce programme quinquennal», a-t-il promis. Rappelons que le nouveau programme quinquennal s'étale sur les cinq prochaines années, 2009-2014. Se référant aux déclarations du ministre de l'Habitat, il n'y aura plus d'habitat précaire en Algérie, à compter de 2014. Le challenge s'annonce difficile mais le ministre fait valoir les arguments justifiant son optimisme. «Il y a tout un programme qui a été mis en place. Le recensement est fait. La volonté politique y est, les moyens financiers sont là. Les inscriptions sont faites...», a assuré le ministre. Le seul souci de Noureddine Moussa est bien le temps. «La construction nécessite du temps. Je demande aux gens de faire preuve de patience», a-t-il demandé. Selon le ministre des dizaines de milliers d'unités sont inscrites et dont la majorité est en cours de construction, tandis que d'autres sont en phase étude et réalisation. Le Plan blanc décidé par la wilaya d'Alger pour réhabiliter le vieux bâti au niveau de la capitale, risque de connaître un grand retard. Selon le wali d'Alger, Mohamed Kebir Abdou, ce projet va prendre beaucoup de temps pour voir le jour, pour la simple raison qu'il est confronté à divers problèmes. Entre autres, le wali d'Alger annonce que les services de la wilaya n'ont pas trouvé d'entreprises réalisatrices compétentes pour réussir ce projet.