Le gouvernement français ne veut pas interférer dans les affaires économiques et dispositions légales et règlements de l'Algérie, a affirmé la secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur. La secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a fait part, hier lors d'un point de presse, de sa confiance quant à l'évolution positive des relations algéro-françaises. «Je ne suis pas du tout pessimiste. Bien au contraire, je suis confiante quant à l'avenir des relations entre nos deux pays», a-t-elle affirmé avant de souligner que les grandes entreprises françaises sont prêtes à investir en Algérie. «La présence des représentants d'entreprises comme Saint-Gobain et autres, démontre la volonté des Français à investir en Algérie», a soutenu Anne-Marie Idrac, avant de préciser qu'«il faut du temps au Conseil national des investissements pour approfondir les discussions». En guise de bonne volonté des Français à investir en Algérie, Anne-Marie Idrac citera la prochaine visite à Alger de l'ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, pour approfondir les relations économiques et concrétiser la volonté des deux pays à aller de l'avant. Anne-Marie Idrac révèlera: «Je suis venue à Alger pour assurer le caractère incontournable de nos relations.» «La présence du Président Abdelaziz Bouteflika au dernier sommet France-Afrique en est la meilleure preuve», dira-t-elle. Abordant les mesures contenues dans la loi de finances complémentaires 2009, la secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur indiquera que «certes, les hommes d'affaires français demandent des facilités mais sans jamais interférer, au même titre que le gouvernement français, dans les affaires économiques et dispositions légales et règlements de l'Algérie». Aussi, dira-t-elle: «J'ai ouï-dire que le ministre algérien de l'Industrie, des PME et de la Promotion de l'investissement est prêt à aider les investisseurs français à s'installer en Algérie.» Abordant le volet sécuritaire, notamment concernant les entreprises françaises implantées en Algérie, Anne-Marie Idrac affirmera que «ce sujet n'a pas été abordé avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ni avec le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia» avant de préciser que «l'ambassadeur de France en Algérie et les hautes autorités du pays ont pris les dispositions nécessaires». «Il n'y a pas de logique de recriminalisation entre les deux pays mais une relation de développement économique» a indiqué la diplomate française. Sur un autre registre, la secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur a réitéré que la France pourrait soutenir le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Interpellé sur le projet de l'Union pour la Méditerranée, Anne-Marie Idrac a affirmé que «ce sujet n'a pas été abordé».