Les relations algéro-françaises reprennent de nouveau, après une période qualifier de froide par la presse des deux pays et par les analystes. Ceci explique l'envie de paris de redonner un rythme aux relations bilatérales entre les deux pays, notamment par le lancement d'une nouvelle étape dans les relations algéro-françaises. A la lumière de ces nouvelles données, la Secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, est arrivée, hier, à Alger, pour engager des discussions sur le renforcement de la coopération économique franco-algérienne, a-t-on appris de source diplomatique française. Au cours de ses deux jours de visite, la Secrétaire d'Etat française rencontrera en premier lieu le Premier ministre Ahmed Ouyahia, puis aura des entretiens avec les ministres des Finances, Karim Djoudi, et du Commerce Mustapha Benbada. Cette visite est conçue apparemment pour entamer le processus de dégèlement, après celle qui a été effectuée il y a quelques mois par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, dont le but avancé était purement économique. Tout de même que les discussions que va avoir la secrétaire d'Etat française avec les membres du gouvernement auront trait à la préparation d'un climat favorable pour l'éventuelle visite de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Cette prochaine mission de Jean-Pierre Raffarin, décidée par Nicolas Sarkozy a pour but de coordonner les relations économiques franco-algériennes ainsi que pour la relance du développement des investissements français en Algérie et algériens en France. Ainsi le président français mise sur l'expérience politique internationale de l'ancien Premier ministre français en la mettant sur l'épreuve du dossier algérien, suite à l'échec du discours politique muni par le département des Affaires étrangères, notamment à sa tête Bernard Kouchner. Evoquant ce point, l'ambassadeur français en Algérie a fait savoir il y a quelque temps que l'option d'un chargé de mission Algérie, autre que le ministre des Affaires étrangères ,avait été effectivement retenue lors de la rencontre du Premier ministre Ahmed Ouyahia et le Secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, tout en soulignant qu'il s'agit d'une mission à caractère économique, et que les questions politiques doivent être traitées à un autre niveau. Cependant, il est utile de rappeler que le désaccord entre les deux pays s'étale sur des questions diplomatiques, et politiques, tout de même que les relations ont commencé à se dégrader suite au changement de la politique économique algérienne, surtout sur l'encadrement des investissements étrangères. De son côté Paris n'a pas digéré les mesures algériennes opérées dans la sphère économique, qui a causé une exclusion des firmes françaises dans l'attribution des marchés. Toujours selon l'Élysée. Or, Alger reproche aux compagnies françaises de ne pas investir suffisamment en Algérie, surtout que le moment est opportun avec le fameux plan quinquennal 2010-2014. Ainsi l'importance de la dynamique de la France pour rétablir les relations avec l'Algérie réside dans sa recherche d'une bouffée d'oxygène. Pour la politique de Sarkozy gravement critiquée dans plusieurs domaines, que ce soit à l'intérieur qu'à l'extérieur. De ce fait, il est aussi attendu en Algérie la visite du Jean-Pierre Chevènement connu dans les cercles diplomatiques comme l'ami de l'Algérie. Pour la visite de Anne-Marie Idrac, celle-ci a donné une conférence hier dimanche après-midi à l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) sur le G-20.