L'éradication de cette décharge réduira, à coup sûr, la pollution de l'oued Soummam. La décharge publique sauvage que les usagers de la RN 26 ne manquent pas d'évoquer en des termes virulents à chacun de leur passage, est en passe d'être éradiquée. Le nouveau site qui accueillera les ordures ménagères a été localisé. Le choix de terrain ayant été effectué par l'autorité de la commune concernée, il reste à en déterminer sa valeur. Il s'agit d'un terrain privé que la commune de Sidi Aïch doit au préalable acquérir. L'accord du propriétaire ayant été obtenu, il reste plus que l'évaluation financière qui relève de la direction des domaines et d'autres parties concernées et l'opération peut démarrer. Une bonne nouvelle qui ne manquera pas de réjouir, non seulement les milliers d'usagers qui empruntent cette route quotidiennement, mais aussi les défenseurs de l'environnement de la région de basse Kabylie. L'information a été communiquée par le premier magistrat de la municipalité de Sidi Aïch qui en a fait de cette décharge une préoccupation principale depuis son installation. Les efforts consentis en ce sens sont en passe d'aboutir. Ce qui permettra au site de retrouver son état naturel et par voie de conséquence, réduire un tant soit peu la pollution qui touche gravement l'oued Soummam. Située sur la RN 26, à l'entrée sud du territoire de la commune de Sidi Aïch, cette décharge publique sauvage a longtemps servi de réceptacle de déchets des communes environnantes. Tout au long de la journée et de la nuit, l'endroit est enfumé, donnant lieu à un spectacle qui ne laisse personne indifférent. Outre les fumées nauséabondes qui limitent la visibilité des usagers, cette décharge influe négativement sur l'écosystème de l'oued. Il y a véritablement des risques majeurs de pollution néfastes pour la santé des humains, de la flore et de la faune. Une situation préoccupante qui a incité l'équipe aux commandes locales à agir vite pour sa délocalisation. L'éradication de cette décharge réduira, à coup sûr, la pollution de l'oued Soummam qui ne sera, évidemment, complète qu'après l'élimination de tous les autres facteurs, tels que les margines des huileries pendant les périodes d'olivaison, les ordures ménagères et industrielles et les rejets d'assainissement qui se comptent par dizaines. Il est utile de rappeler qu'un projet de centre d'enfouissement intercommunal est retenu pour cette région. Mais des oppositions citoyennes continuent toujours à la retarder. Il devait, dans un premier temps, être implanté près de Remila avant qu'il ne soit ajourné en raison de la protestation des riverains. Le choix effectué présentement pour la délocalisation de la décharge sauvage de Sidi Aïch peut constituer la solution, d'autant plus que le seul handicap qui demeure en vigueur est lié à la valeur que les directions concernées fixeront pour l'acquisition de ce terrain. L'avenir de cette délocalisation en dépend étroitement.