L'octroi des visas sera plus souple. Le nouveau consul de France à Alger, Michel Dejaegher, promet plus de titres de séjour avec un traitement très rapide. Lors d'une rencontre avec les responsables des médias, le consul général a fait part de la stratégie qu'il a tracée pour la gestion des demandes de titres de séjour. «Les délais de traitement des dossiers seront ramenés à une norme beaucoup plus satisfaisante», a-t-il affirmé en avançant qu'un travail est mené dans ce sens. Plus explicite, le patron des visas a fait savoir que plusieurs mesures ont été prises dans le but d'alléger les délais. Actuellement, M.Dejae-gher a fait constater une nette amélioration en citant comme exemple, que le rendez-vous au niveau du centre de visas-France est fixé en 24 heures. Voulant davantage démontrer la célérité dans l'étude des dossiers, le responsable a recouru au langage des chiffres. Il a fait savoir que 40% des demandes de visas sont traitées en moins d'une semaine et 97% en moins de deux semaines. Sur le nombre des titres octroyés, le consul général a assuré que sur 100 demandes 72 ont été acceptées. Pour les refus, le responsable s'engage à réduire ce taux à un niveau appréciable. Ce dernier reconnaît que ce taux de refus est assez élevé comparativement à la moyenne qui est, selon lui, de 10%. «La France dispose de 150 consulats à travers le monde qui traitent 2 millions de dossiers par an», a-t-il précisé. Même si le taux de refus est élevé, le consul général rappelle qu'il est beaucoup mieux qu'en 2006. «A l'époque, le taux de refus était de 44%», a-t-il indiqué. Pourquoi ce refus? Il a énuméré les raisons en quatre points à savoir, le manque ou l'insuffisance des ressources, un motif peu crédible, l'immigration clandestine et enfin le risque de solliciter les prestations sociales pour des raisons médicales. Revenant sur les demandes de visas d'étude, le responsable confirme que tous les dossiers ont été traités et que l'opération a pris fin le premier du mois en cours. Le consul général n'a pas omis d'évoquer la polémique sur le statut juridique non clarifié de certaines agences comme l'a affirmé le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger. Le diplomate a déclaré que le consulat n'a reçu aucune convocation de la part des services des affaires étrangères algériennes faisant état de la non-régularité de centre en question.