Quatre milliards sont dégagés par l'Etat pour rénover le secteur urbanistique de la Vieille-Ville. De grands chantiers de rénovation, de construction, de voirie et d'assainissement ont vu le jour, malgré d'épineux problèmes liés à la nature juridique des anciennes bâtisses et spécialement celles appartenant à des particuliers. Ce problème nécessite des solutions immédiates. Quant à la partie étatique, une centaine d'unités sont en cours de réhabilitation et un projet de loi lié à ce sujet est sur le bureau du ministère concerné pour la revitalisation de ces anciens quartiers ainsi que leur revalorisation urbaine. Le directeur de l'urbanisme de la wilaya de Annaba, M.Djellaoui, affirme que le foncier à Annaba-Ville est complètement saturé; par contre, celui de Boukhadra, une proche banlieue, est totalement vierge. La wilaya d'Annaba a bénéficié de la construction de sept cent cinquante logements financés par les Emirats Arabes Unis pour créer de nouveaux quartiers autonomes avec toutes les commodités nécessaires. L'aménagement de soixante hectares du boulevard Sidi Achour allant jusqu'à El Bouni fait partie du programme des chantiers lancés par la wilaya d'Annaba ainsi que celui des logements location-vente, du logement social et promotionnel. De grands projets d'équipement pour Boukhadra sont également lancés. De même la fameuse cité-dortoir, symbole de l'ère coloniale n'est pas délaissée. Dégourbiser est le maître mot. L'aménagement du boulevard Front de mer sous forme de centre touristique avec un lot de logements en est la preuve. La décharge publique de Sidi Salem est transformée en Zone d'activité commerciale (ZAC). Les zones rurales de Bouzaâroura et Saroual bénéficient elles aussi d'enveloppes financières pour les différents travaux d'amélioration urbaine, de réfection de routes, de voiries, afin d'améliorer les conditions de vie du citoyen là où il loge.