La coordination des sections du Conseil national de l'enseignement supérieur Cnes revient à la charge à travers un appel à un débrayage de trois jours C'est ce qui est proposé hier à travers une déclaration qu'ils ont rendue publique, hier. Le débrayage devrait avoir lieu avant les vacances d'hiver. La coordination est issue d'une scission au sein du Cnes et composée des sections grévistes de 2006. Le Cnes s'apprête à tenir son conseil national: une échéance organique décisive concernant l'avenir des revendications socioprofessionnelles. Elle est prévue les 21 et 22 du mois en cours. La pomme de discorde entre les deux syndicats, à savoir le Cnes et la Coordination nationale des sections Cnes, a pris naissance en 2006 autour de la poursuite de la grève illimitées déclenchée à cette époque. Dans une déclaration sanctionnant la réunion des 7 et 8 octobre derniers tenue au siège du Snapap à Alger, la coordinations des sections Cnes appelle tous les enseignants-chercheurs à tenir des assemblées générales pour débattre de la situation à l'université. Elle propose également aux assemblées générales la tenue de trois journées de protestation avant les vacance d'hiver. Le déblocage des indemnités et le versement des rappels en une seule tranche, la prise en charge du problème du logement, l'abrogation des décisions qui bloquent la carrière des doctorants, notamment la circulaire du 18 mai dernier, sont entre autres les exigences de la coordination. Toutefois, le Cnes n'a pas manqué de réagir à la sortie médiatique de la Coordina-tion des sections du Cnes. «On ne sait pas pour qui roulent ces syndicalistes qui ne représentent qu'eux-mêmes», a fustigé hier, le coordinateur national du Cnes, Abdelmalik Rahmani soulignant que «cette sortie intervenant à la veille de la tenue du conseil national, n'est pas fortuite». Tout en rappelant que la coordination n'a pas cessé ces trois dernières années de tenter de revenir en vain au-devant de la scène, le coordinateur du Cnes, laisse entendre que «ces transfuges du Cnes, exclus du syndicat depuis 2006, se substituent à l'administration en se livrant à un procès d'intention contre le Cnes».