Il n'est un secret pour personne que les partenaires de Nadir Belhadj se sont vraiment compliqués la tâche en tombant de très haut à Bangui comme le confirme la défaite (2-0). «On a échoué, car les gens n'avaient pas compris ce que j'avais dit auparavant. Je n'arrêtais pas de dire que l'équipe n'était pas prête pour la compétition au moment de jouer face à la Tanzanie, il fallait être patient. 3 à 4 mois suffisaient, en effet, pour que l'équipe reprenne des forces et c'est scientifiquement prouvé.» C'est une des déclarations de Saâdane après la défaite des Verts face à la République centrafricaine. Et compte tenu de son importance, il est évident de se projeter vers l'avenir de cette sélection nationale algérienne sous l'ère du nouveau coach Abdelhak Benchikha. Ce dernier n'est pas «responsable» de cette défaite bien qu'il ait coaché l'équipe avec un très court stage de «prise de contact» avec les joueurs avant le départ vers Bangui. Seulement, après coup, l'homme qui se déclare être celui des «grands défis» va devoir justement le prouver avec le prochain match prévu en mars prochain face à la sélection nationale du Maroc. Ce match sera déterminant pour les Verts dans la mesure où une défaite en Algérie est synonyme et, de l'élimination de l'équipe algérienne de la CAN 2012 et, du départ du coach Abdelhak Benchikha. Et c'est dans ce cas-là que cette phrase de Saâdane revêt tout son sens. La sélection algérienne ou plus précisément les joueurs de l'Equipe nationale se trouvent dans la même situation que celle qui a prévalu lors du match contre la Tanzanie. Certains sont blessés, d'autres manquant visiblement de préparation aussi bien technique, physique que psychologique et dans ces mêmes conditions et comme le dit si bien Rabah Saâdane «la science»: «C'est prouvé scientifiquement», il faut 3 à 4 mois pour que l'équipe soit prête. Or, Benchikha a plus de temps puisque 5 mois et demi nous séparent du prochain match face au Maroc avec deux dates Fifa pour des regroupements et des matchs amicaux. Ce qui veut dire que Benchikha et son équipe n'auront, pour ainsi dire, aucune circonstance atténuante s'ils échouaient face au Maroc. Même un nul face aux Lions de l'Atlas sera considéré comme résultat négatif. En d'autres termes, face aux Marocains, les joueurs de la sélection nationale algérienne auront une seule mission: gagner ce match d'autant qu'il se disputera en Algérie. Et là, va certainement se poser l'éternelle question: ce match se jouera-t-il au stade du 5-Juillet ou à Blida ou encore, dans une autre ville d'Algérie? En tous les cas, le responsable de l'infrastructure devant abriter ce match aura tout le temps de la préparer. Lui aussi n'aura aucune circonstance atténuante et en d'autres termes, même le président de la FAF ne serait pas du tout épargné en cas de résultat négatif à ce moment-là. Avis aux... professionnels.