Selon le président de la Laddh, «ce genre d'affaire nuit non seulement à l' image du régime politique en Algérie mais à celle de l'Islam qui apparaît ainsi comme une religion dénuée de tolérance». Le conséquences du procès intenté contre deux personnes, de confession chrétienne, pour ne pas avoir observé le jeûne pendant le Ramadhan ont été fâcheuses pour l'image de l'Algérie. «Ce genre d'affaire nuit non seulement à l'image du régime politique en Algérie mais à celle de l'Islam qui apparaît ainsi comme une religion dénuée de tolérance», a estimé, hier, Les militants de la Ligue algérienne des droits de l'homme (Laddh) ne sont pas aussi optimistes que ne l'était, il y a quelques jours, Farouk Ksentini, sur la situation des droits de l'homme en Algérie. Maître Ali Yahia Abdenour a pris le soin de préciser lors de son intervention: «Quand on est dans l'Etat, on ne peut être militant des droits de l'homme.» Pour lui, M.Ksentini, président de la Cncppdh, ne serait qu' «un chargé de l'administration auprès des droits de l'homme». Par ailleurs, Me Ali Yahia Abdenour a appelé les différents militants de droits de l'homme qui agissent individuellement, à s'unir. «On ne peut agir seul avec un fax et des communiqués», a-t-il fait noter.