L'heure est vraiment à la mobilisation et à l'abnégation et nullement aux fameux changements contre-productifs. La question de ramener ou pas un entraîneur étranger pour driver ou aider Benchikha dans son travail de sélectionneur national mérite bien d'être étudiée surtout dans la situation actuelle où se trouve notre Equipe nationale, d'où cette question de savoir justement, pourquoi ramener un coach étranger maintenant, pour les Verts? La première réponse à cette question est très simple: d'ici au mois de mars, date du 3e match des qualifications pour la CAN-2012 face au Maroc, le nouveau coach aura donc juste le temps de faire connaissance avec les joueurs aussi bien les locaux que ceux évoluant à l'étranger. Et comme ce match contre le Maroc est déterminant, il faut bien se le dire, l'apport d'un technicien étranger pour les Verts ne serait qu'une perte sèche, en matière financière cela s'entend. D'ailleurs, Benchikha lui-même qui a eu ses premiers contacts avec les joueurs de l'Equipe nationale en ce mois d'octobre 2010 ne sait pas grand-chose sur eux. Puisqu'il a dû se contenter d'une sélection dont 8 joueurs plus ou moins réguliers au sein des Verts manquaient à l'appel pour essentiellement, des raison de santé. D'aucuns ont constaté que tous les joueurs dans leur ensemble n'ont pas rempli leur mission comme il se doit et étaient complètement hors sujet. Cela n'enlève, toutefois en rien, à leurs capacités et qualités intrinsèques. Revoir le match contre la Centrafrique et surtout, étudier avec minutie tout ce qui s'est passé en coulisses, est un travail prioritaire pour Benchikha. Or, un nouveau coach étranger ne pourrait pas du tout l'aider dans ce cas précis car ignorant tout de l'état psychologique des joueurs. Un Rabah Saâdane serait mieux indiqué dans ce cas-là. Une évidence, car il se trouve que ce Rabah a été contraint à la démission lui qui est bel et bien un technicien local avéré. On croit savoir que c'est l'intérêt de l'Equipe nationale qui est en jeu alors pourquoi ne pas associer Saâdane à Benchikha juste pour l'étude de ce cas et tout serait bien réglé. Au nom de cet intérêt là, que toutes les animosités soient mises de côté et que tous travaillent pour cette Equipe nationale. Notre Equipe nationale à tous. Les joueurs ont reçu «une gifle» suite à cette défaite contre la République centrafricaine et ils jurent à l'unanimité d'être plus performants à l'avenir. Cette volonté et cet esprit de ce groupe-là, a bien manqué à ces Verts lors de cette dernière mission de Bangui. Et là, les joueurs eux-mêmes reconnaissent implicitement que le groupe est quelque peu disloqué. Un travail et une approche psychologique sont donc d'importance pour un retour à la normale dans ce groupe. Or, là, pas besoin du tout d'un coach étranger pour ce faire. Il va falloir surtout réfléchir à l'apport plutôt d'un technicien non pas du football, mais de la psychologie du joueur pour y remédier. Maintenant, s'il faut ramener un coach étranger pour aider Benchikha sur le plan du travail purement technique et tactique, l'Algérie possède beaucoup de techniciens maîtrisant parfaitement ces domaines. Il suffit donc juste de trouver le profil qui sied à Benchikha pour ne point perturber la sérénité du premier responsable technique des Verts. Ramener un coach étranger pour qu'en cas d'élimination des Verts dans ce groupe «D», il va falloir réfléchir doublement de la suite à donner à un tel résultat négatif, mieux vaut s'en abstenir. Quant à engager un entraîneur étranger pour travailler à moyen et long terme, là, c'est une tout autre question. Et de ce point de vue, mieux vaut attendre la fin de ces qualifications de la CAN 2012 pour y décider une fois pour toutes mais avec un programme bien établi. Or, pour le moment, on attend déjà le programme de Benchikha qu'il est d'ailleurs appelé à remettre au président de la FAF incessamment...