Son objectif réhabiliter le court métrage à Alger. Les journées du court métrage organisé par l'association «A nous les écrans» à la salle Frantz-Fanon de l'OREF se sont clôturées, mercredi sur une note de satisfaction. La deuxième journée de la manifestation, a été marquée par la projection de plusieurs films dont Graba du Britannique Andy Challey et Mariage blanc de Stephanie Duvivier. Film sans dialogue, ‘Graba traite, avec une touche d'humour, du manque d'affection et de communication au sein des familles anglaises. Alors que Mariage blanc aborde le thème de la solitude et du déchirement familial en Occident, avec en illustration un mariage blanc entre un Marocain et une Française. Deux courts métrages qui ont démontré la grande force de créativité de ses auteurs et donné un aperçu, même minime, des capacités techniques des films courts. Selon le président de l'association, cette action n'est que la première d'une grande série de manifestations cinématographiques d'envergure. L'association «A nous les écrans» compte ainsi organiser un concours du meilleur faux JT et de la meilleure fausse pub au mois de janvier prochain. Les films primés pourraient représenter l'Algérie au festival du court métrage de Clermont-Ferrand en France. L'association, qui compte dans ses rangs plusieurs vidéastes amateurs tels Mouzahem, Nabil Hadji ou encore Boukhadar Athmane, envisage de réinstaller la tradition du court métrage abandonnée depuis la disparition des festivals amateurs en Algérie au début des années 90. «A nous les écrans» ambitionne d'organiser un grand festival à Alger où l'activité du cinéma est presque inexistante.