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Tizi Ouzou donne l'image d'une ville calme
APRÈS L'ARRESTATION D'ABRIKA ET DE TROIS AUTRES DELEGUES
Publié dans L'Expression le 15 - 10 - 2002


IL est un peu l'étendard de la révolte.
Après l'interpellation des quatre délégués de la Cadc, les citoyens de Kabylie, principalement ceux rencontrés à Tizi Ouzou, n'ont pas manqué de réagir...Contactés, certains ont bien voulu nous donner leur point de vue sur cette affaire qu'ils n'ont pas hésité, pour une grande majorité, à condamner, du fait que l'arrestation se soit déroulée dans un tribunal et ce, jusqu'aux militants du FFS qui condamnent «les arrestations arbitraires».
Une certaine appréhension habite les gens, notamment les commerçants qui ont peur du retour des émeutes. Ahmed, un commerçant, commence par déplorer le fait que «le tribunal n'est pas, finalement si respecté que cela. Quand on veut arrêter quelqu'un, on évite, en principe, de le faire dans des lieux pareils». Pour ce qui est de la portée de l'action en elle-même, il préfère ne pas en parler. Un autre, de la même, corporation, n'hésite pas à «soutenir, pour le principe Belaïd qui n'a ni tué ni volé, il a des convictions politiques. On n' arrête pas les gens pour ce qu'ils pensent».
Dans la rue, les trottoirs de la ville du col de Genêts grouillent de monde. Rien n'indique une quelconque tension. Approché, un groupe d'étudiants commence par dire ses regrets que cela se soit passé dans un tribunal et de poursuivre: «Belaïd Abrika ou un autre, si la justice à besoin de lui. Il y a plusieurs procédures légales!» Un des étudiants, le plus âgé, Saïd Aknine, ajoute: «Je condamne la répression et les arrestations arbitraires, mais il se trouve que pour cette fois ce n'est qu'un scénario pour donner un alibi aux partisans du chaos et du fascisme. Par cet acte, ils cherchent à «mobiliser» le résidu d'une structure fantoche qui s'est greffée sur un mouvement crédible et sincère. Cela confirme que le pouvoir et les ârchs mènent le même combat : plonger la région dans la guerre pour sa déslocation...» Les personnes plus âgées se montrent désolées de tout ce qui est passe et s'interrogent: «A qui cela profite-t-il? La région est exsangue! Les gens, et ils sont plus nombreux que l'on pense, n'ont même pas de quoi nourrir leurs gosses. Quant à l'arrestation de ce jeune (Belaïd Abrika Ndlr), on ne peut que déplorer le fait que l'on en soit arrivé là». Les plus «intéressés» sont, évidemment les jeunes. Pour eux, Abrika est un peu l'étendard de la révolte. Ils se disent solidaires du délégué des Gênets et se déclarent surpris de ce que cette interpellation soit entreprise seulement après les élections. «C'est qu'ils ont peur de le faire alors, ils ont eu peur de la réaction des ârchs». Son camarade se fait un peu plus bavard et déclare tout haut: «Belaïd est un homme, un vrai». Qu'il aille en prison, cela ne fait rien. Deux employées de l'administration passaient à proximité, elles disent se prénommer: Narrimane et Djedjiga, elles n'ont pas cherché à fuir la question. Narrimane de répondre: «Il ne fallait pas arrêter Abrika! Il est pour une Kabylie meilleure. Il est contre l'injustice et la hogra. S'il fallait l'arrêter, il aurait fallu le faire avant les élections...». Sa camarade poursuit: «Cette interpellation dans l'enceinte du tribunal est inacceptable, surtout avec ce qui est arrivé aux avocats! Personnellement, je pense que ces interpellations ne sont qu'un scénario, une sorte de test, pour voir si les ârchs existent vraiment!». Si les partis politiques restaient, du moins jusqu'en milieu de journée hier, sur leurs réserves, les ârchs se sont réunis en «conclave» extraordinaire pour examiner les possibles actions à mener pour essayer d'obtenir la libération des délégués arrêtés.


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