«Le projet repose sur l'audition, à distance, des détenus, et trois essais ont été faits dans ce sens.» «L'avenir de la téléphonie mobile est dans la 3e génération, le dossier qui sera posé à la table des discussions du gouvernement, sera accompagné par la mise en place des textes réglementaires et ce, pour l'implication des équipementiers, le but étant de trouver l'aspect financier à donner au projet», a indiqué le ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication, M.Moussa Benhamadi. La déclaration du ministre porte dans ses dimensions plusieurs signes avant-coureurs qui laissent supposer que le département de la poste et des technologies de l'information a l'ambition d'aller, rapidement, de l'avant vers les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Néanmoins, ce saut, qui se veut être qualitatif, est conditionné par plusieurs paramètres à prendre en compte dont l'implication des fournisseurs qui, contre toute attente, doivent mettre le consommateur algérien au diapason des nouvelles technologies. La dernière déclaration du ministre est conçue comme un appel aux équipementiers de se mettre de la partie tout en enrichissant le contenu du projet. Autant d'autres projets ont été annoncés par Moussa Benhamadi dont le plus important chantier est celui qui lie son département à celui de la justice. Ce dernier repose essentiellement sur l'audition, à distance, des détenus. «Trois essais ont, en ce sens, été faits», a annoncé Moussa Benhamadi. Un autre chantier similaire et non moins important, liant son département à celui de l'intérieur et des collectivités locales, a été annoncé par le ministre. Ce dernier est axé sur la numérisation des archives et l'informatisation de l'état civil. «Le premier projet est pris en main par une commission mixte tandis que le deuxième est en exécution», a-t-il expliqué. Sur un autre registre, le projet de la ligne fibre optique Alger-Abuja intéresse la Mauritanie et la Libye tandis que d'autres pays comme le Burkina Faso ont manifesté leur intéressement quant à se mettre de la partie. «Un accord de principe a été retenu avec la Libye tandis que la Mauritanie est à la recherche du point de rattachement qui lui est plus proche», a affirmé Moussa Benhamadi ajoutant que la partie algérienne a achevé sa part de travaux jusqu'à In Guezzam, dans la wilaya de Tamanrasset. Lors de sa visite à l'Institut national des télécommunications, le ministre a annoncé la volonté de son département de procéder à la restructuration de l'institut, après que les responsables de cette institutions se sont plaints de la non-reconnaissance, au niveau international, du diplôme qui sanctionne le cursus des étudiants. A l'époque de Boudjemaâ Haïchour, il était question de promouvoir l'institut en grande école des télécommunications. D'autant que cette dernière assure la formation des cadres, outre ceux de l'Algérie, d'au moins 30 pays africains.