Elle est revenue sur les déclarations du chef de l'Etat en lui apportant son plus grand soutien. «Il y aura des élections partielles en Kabylie, si les résultats du scrutin ne sont pas validés par la Csicel d'ici au 20 octobre», a déclaré, Mme Khalida Toumi, ministre de la Communication et de la Culture et porte-parole du gouvernement lors de son traditionnel point de presse. La porte-parole du gouvernement a surtout mis l'accent sur le respect de la loi électorale, qui stipule que si les résultats ne sont pas validés il y aura des élections partielles et que d'ici à là un administrateur sera chargé de mener les affaires courantes de la commune. S'il y a des élections partielles, 53 communes seront concernées: 30 communes de Tizi Ouzou, 21 communes de Béjaïa, une commune de Laghouat et une autre de Biskra. Lors de cette conférence, la ministre a axé son intervention sur l'importance et la réussite de ces élections locales, indiquant que cette échéance fait partie de l'enjeu du gouvernement qui vise à faire respecter le calendrier électoral et faire échec à ceux qui ont promis à l'Etat un bain de sang. «La plus grande victoire de l'Algérie dans sa mission de renforcer les institutions de l'Etat et d'améliorer l'image du pays à l'extérieur, c'est l'adoption du Parlement européen de l'accord d'association avec l'Algérie, et ce, malgré une campagne d'opposition», a déclaré Mme Khalida Toumi. Interrogé sur les récentes déclarations du Président de la République, concernant la divulgation par la presse des secrets de l'Etat, la ministre a soutenu la réaction du Président, indiquant qu'il a réagi comme tout Algérien jaloux des secrets de son pays. «Prenez l'exemple dans les pays développés, les secrets d'Etat priment sur toute chose dans leurs médias», a-t-elle expliqué. S'agissant de la visite de Bouteflika au Sommet de la francophonie au Liban, et d'une éventuelle adhésion de l'Algérie, Mme Khalida Toumi a indiqué que c'est un regroupement transnational pour les pays ayant le français comme langue de partage et où l'on retrouve aussi bien des pays arabes que le Viêt-nam. Abordant la question de l'avant-projet de l'information, soumis à réflexion Mme Toumi a déclaré que des enseignements ont d'ores et déjà été tirés du débat de jeudi, accordant un délai supplémentaire à l'élaboration de ce texte pour permettre une concertation plus large. Ce texte, qu'elle qualifie de martyr, sera réexaminé en tenant compte des premières contributions des professionnels, il s'agit notamment des procédures du régime déclaratif et de la commission de la carte de journaliste. Enfin, la ministre a indiqué que les professionnels seront conviés à des rencontres thématiques dans les prochains jours pour permettre de mieux définir le statut du journaliste, l'aide de l'Etat, le concept de service public, et surtout la notion de délit de presse.