Une aération correcte permet aux gaz dégagés par les appareils de trouver une issue. A l'instar des autres wilayas, le monoxyde de carbone continue de faire des victimes à Constantine. Malgré les campagnes de sensibilisation de la Sonelgaz, les consommateurs continuent de négliger certaines règles pour mettre leur santé, voire leur vie à l'abri du danger. C'est ainsi qu'à Constantine, pas moins de 11 victimes ont été recensées dont malheureusement 4 décès d'une même famille. Cela se passe alors qu'on a à peine entamé la période des grands froids et les accidents dus à des intoxications par le monoxyde de carbone sont régulièrement enregistrés par les services de la Protection civile. Le dernier date du jeudi dernier à la nouvelle ville Ali Mendjeli où une famille de trois personnes dont un nourrisson a été sauvée de justesse par les secouristes de la Protection civile. Selon ces mêmes services, l'inconscience des parents en particulier, mène à des situations aussi dramatiques que celle enregistrée la semaine dernière où quatre personnes d'une même famille ont trouvé la mort. Mais parfois, c'est l'équipement défectueux et contrefait qui provoque ce genre d'accidents. Deux cas ont été enregistrés durant ce même jeudi à Tébessa et Bordj Bou Arréridj. La première victime est une femme âgée d'une quarantaine d'années et la seconde victime est un vieux âgé de 71 ans, à l'origine de l'intoxication, des appareils défectueux. Le monoxyde de carbone comme tentent de l'expliquer tant bien que mal, les services de la Protection civile à travers le territoire national, est un gaz dangereux. Il n'a ni odeur ni couleur. Ce gaz, selon un recensement mondial, cause 5000 victimes par an avec une moyenne de 90 décès. N'ayant aucune apparence matérielle, il prend la place de l'oxygène dans le sang, provoquant des maux de tête, nausées et fatigue. Les personnes atteintes sont admises aussitôt au niveau des services des urgences pour désintoxication. Reste à prévenir le mal avant qu'il ne s'installe, c'est facile et ça ne coûte rien. L'aération est le seul moyen qui permet aux gaz dégagés par les appareils d'être évacués, ont indiqué les services de la Protection civile, faute de moyens pour se procurer un appareil de détection.