Finalement le doublé historique n'aura pas lieu. Au moment où tout le public algérien attendait avec impatience de voir deux équipes algériennes en finale pour offrir à l'Algérie un doublé historique qui fera certainement beaucoup de bien à notre football, malade depuis belle lurette, voilà que l'USMAlger laisse filer une très belle opportunité en se faisant éliminée par le représentant marocain le Widad de Casablanca dans son propre antre. Pour le staff technique c'était un simple accident de parcours même si l'enjeu était très important. Par ailleurs d'autres pensent que c'est l'excès de confiance qui a éliminé les coéquipiers de Benchergui, notamment, après la bonne prestation du match aller. Et bien il y a ceux qui estiment que la chance a tourné le dos aux gars de Soustara au vu du nombre d'occasions ratées par la ligne d'attaque Usmiste. Mais en fait la vérité se trouve ailleurs, car l'échec de l'USMA est un exemple de ce qui se passe dans le football algérien et plus précisément au niveau de notre équipe nationale otage de la mauvaise gestion et de l'indulgence de certains responsables garant de notre sport roi. Il est temps de tout remettre en cause plutôt que de se voiler la face avec des mensonges qui ne trompent que ceux qui les débitent. En outre le bricolage continue son bonhomme de chemin en toute impunité pour la simple raison que plusieurs mois après le limogeage de Madjer on constate que la situation est toujours critique et que rien n'a changé d'un iota. Au moment où nos plus proches voisins sollicitent les plus grands entraîneurs et sont sollicités à leur tour en matchs amicaux, de ce côté de la frontière on tergiverse sur les plus grandes décisions sous le prétexte fallacieux que les moyens font défaut et que le temps ne presse pas. Les résultats réalisés par le trio Zouba-Mahdaoui et Bouarata semblent faire l'affaire pour les responsables du football national. L'équipe nationale qui ne doit être que le reflet du niveau de notre football n'arrive pas à convaincre en dépit de ses victoires face à la Namibie et le Tchad. N'est-ce la présence des professionnels, nos capés auraient essuyé une contre-performance. Comme prévu, la JSK a pu atteindre le dernier stade de la coupe de la CAF pour la troisième fois consécutive. Doit-on assimiler la JSK à l'arbre qui cache la forêt après sa énième performance sur la scène footballistique africaine? Car pour récolter tous ces résultats, il faut un travail de longue haleine comme le fait la JSK, contrairement à notre équipe nationale qui n'a aucune stratégie et dont les responsables exigent des résultats très rapidement. Idem pour nos clubs qui n'ont rien envisagé pour ce genre de compétitions de haut niveau. D'où cette malheureuse conclusion que ce qui est arrivé à l'USMA est tout à fait logique. Il est temps de tirer les bonnes leçons car ce n'est absolument pas le moment de baisser les bras. Il faut travailler davantage et se préparer comme il se doit pour ces échéances surtout que les Rouge et Noir ont un autre défi à relever en mars prochain. Cette fois-ci c'est une compétition plus importante que celle de la Champions league où on souhaite de tout coeur que l'USMA et la JSK soient au rendez-vous.