A la Nouvelle-Ville, la situation est déplorable. Certaines ruelles ressemblaient à de petites piscines. Certaines ruelles de cette partie de la ville des Genêts ressemblaient à de petites piscines. Hier, le centre-ville et la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou étaient presque bloqués dès la matinée. Plusieurs routes étaient difficilement accessibles. Comme chaque année, le même scénario se répète. La pluie tombée hier dans la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas été sans occasionner d'énormes désagréments aux citoyens. Les travaux d'aménagement qu'a subis la ville des Genêts semblent avoir été bâclés. En tout cas, c'est la seule lecture qui peut être faite au vu de l'état lamentable des trottoirs du centre-ville, pourtant totalement rénovés, il y a un peu plus d'une année. C'est à la Nouvelle-Ville que la situation est des plus déplorables. La descente de Hasnaoua reliant le stade du 1er-Novembre à l'ex-carrefour du 20-Avril offrait des images désolantes, avec des trombes d'eau qui venaient de partout et des automobilistes qui «naviguaient» à vue. Lamentable était aussi l'état des routes du boulevard Krim-Belkacem et celles avoisinant la cité universitaire Bastos. Au niveau de la cité des 600 Logements ainsi qu'à la cité Mohamed-Boudiaf, l'état des lieux n'est pas des plus reluisants. Le boulevard Abane-Ramdane et la rue Lamali, au centre-ville, ont été, en revanche, épargnés. Le retour de la pluie est aussi à l'origine des accidents de la circulation. Dès les premières gouttes de pluie enregistrées avant-hier, mardi, en fin de journée, plusieurs véhicules ont dérapé. Fort heureusement, il n'a été question que d'accidents sans gravité. Les routes reliant les autres chefs-lieux communaux à la ville de Tizi Ouzou sont plus ou moins impraticables à divers niveaux. Mais le pire est à venir si les intempéries persistent. Des routes déjà endommagées risquent de se dégrader davantage comme c'est le cas à l'entrée de la ville de Tigzirt et à la sortie est de la ville d'Azeffoun. Au niveau du chef-lieu de la daïra de Ouaguenoun, ainsi que la route reliant Tikobaïne à Tizi Ouzou, la situation est indescriptible. Les mares d'eau sont légion. Plusieurs autres communes de la wilaya vivent la même situation. Au village Sikh Oumeddour, il est impossible de circuler même à pied, car la route qui traverse de bout en bout ce grand village, est totalement défoncée. Les services de la Protection civile auront du pain sur la planche, particulièrement dans plusieurs quartiers de la ville de Draâ Ben Khedda, à 11 km de Tizi Ouzou. Cette ville fait, chaque année, les frais d'une urbanisation sauvage. Avec le froid glacial qui sévit dans la région, une ruée a été constatée sur le gaz butane. Nous avons aussi remarqué un ralentissement palpable de l'activité commerciale aussi bien dans la ville de Tizi Ouzou que dans les autres grandes villes de la wilaya à l'exemple de Azazga, Aïn El Hammam, Larbâa Nath Irathen, Fréha et Draâ El Mizan.