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«100.000 morsures d'animaux chaque année»
LES VETERINAIRES TIRENT LA SONNETTE D'ALARME
Publié dans L'Expression le 19 - 12 - 2010

Les bactéries de la fièvre de Malte peuvent venir du bétail par l'ingestion de produits laitiers non pasteurisés ou de viande insuffisamment cuite.
Près de 100.000 morsures d'origine animale et de rongeurs, causant plusieurs cas de rage, sont enregistrées chaque année en Algérie. C'est ce qui a été affirmé hier, à Alger par les vétérinaires présents au congrès de la Société algérienne de médecine vétérinaire Samv. Ainsi, les maladies d'origine zoonose, révolues, ne sont pas encore éradiquées en Algérie.
La tuberculose, appelée également fièvre de Malte, la leishmaniose, la rage, brucellose, kyste hydrique (hydatidose) et d'autres comme la leptospirose et la fièvre boutonneuse méditerranéenne, progressent encore en Algérie. Ces zoonoses majeures obligatoirement déclarées ou maladies infectieuses touchant les animaux sont transmissibles à l'homme. Sans être alarmante, la situation s'avère inquiétante. S'exprimant en marge du congrès des vétérinaires qui se tient à Alger, le président de la Société algérienne de la médecine vétérinaire, Tikri Yamani Rachid a révélé hier, que «30.000 de cas de leishmaniose sont répertoriés chaque année en Algérie, 2500 cas de kystes hydriques et 3000 cas de brucellose sont également enregistrés chaque année.»
La tuberculose et la rage animale sont souvent enregistrées durant l'été. Les vétérinaires indiquent que les bactéries de la fièvre de Malte peuvent venir du bétail (bovin, ovin et caprin), par l'ingestion de produits laitiers non pasteurisés ou de viande insuffisamment cuite.
En outre, d'autres maladies telle la fièvre de «Rift» ayant fait son apparition l'été dernier au Maroc et au Nil-ouest en août dernier en Mauritanie, menacent également le cheptel national.
Par ailleurs, les vétérinaires ont insisté surtout sur le travail de sensibilisation et de communication qu'il faut mener à l'endroit des éleveurs mais aussi des citoyens consommateurs pour éviter qu'elles évoluent vers un stade chronique qui peut causer, notamment la stérilité et des cas d'avortement spontané chez la femme ainsi que des conséquences dévastatrices. A l'absence de la communication, s'ajoutent le manque d'organisation des vétérinaires et la non-implication de la majorité d'entre eux dans la lutte contre ces pathologies animales. La corporation vétérinaire est dominée par les privés en Algérie. Sur un chiffre global de 10.000 vétérinaires que compte l'Algérie, 6000 d'entre eux exercent à titre privé tandis que 1600 seulement sont dans le secteur public, le reste soit près de 2400 se retrouvent au pire au chômage, au mieux comme délégués médicaux.
A propos de la crise du lait, le bras de fer entre le ministre de l'Agriculture et les transformateurs perdure.
Le scénario de la crise du lait n'est pas près de s'estomper. Aux propriétaires de laiteries qui réclament plus de poudre de lait, le ministre répond que l'Etat désormais, «ne compte qu'avec les gens qui s'engagent à améliorer la production laitière nationale». «La création d'une filière durable», est l'argument mis en avant sans détour par Rachid Benaïssa. «La distribution du lait se stabilise peu à peu», a affirmé le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, hier, à Alger en marge du congrès de la Société algérienne de la médecine vétérinaire (Savm). Au-delà de la problématique relative à la disponibilité du lait en sachet sur le marché, la filière a besoin d'être réorganisée. «On a besoin de construire une filière durable», a souligné le ministre. «Nous voulons que les industriels de la filière lait, à l'instar des transformateurs des céréales, investissent dans l'amélioration de la production nationale», a-t-il indiqué. «La majorité des laiteries connues, au nombre de 98 ont déposé leurs dossiers et retiré les cahiers des charges et bientôt un inventaire sera établi.»
Le problème du lait ne se pose pas «en termes de cotas dont la réduction des importations n'est pas à l'ordre du jour», selon le ministre qui estime qu'il s'agit d'un faux débat.
Le vrai débat devra être axé sur le développement de la production nationale, a-t-il fait savoir. «La dimension économique est un volet très important sur lequel les opérateurs privés devront mettre le paquet en collectant le maximum de lait cru et en participant au peuplement des étables et à l'assistance de l'éleveur», a-t-il signifié. Il y a, d'un autre côté, la démarche sociale où l'Etat a décidé de n'octroyer les aides et n'assister que les opérateurs qui s'engagent à s'impliquer davantage dans la création et l'amélioration de la production laitière nationale.


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