En attendant l'application du nouveau Code communal, trois communes de la wilaya de Bouira ont connu une situation de blocage qui a considérablement freiné le développement. Si pour les communes de Khabouzia, à l'ouest du chef lieu de wilaya et à Sour El Ghozlane, la situation a connu un dénouement avec l'installation en conformité avec la réglementation du nouveau magistrat, la commune de Haïzer continue à vivre l'incertitude et la poursuite du conflit qui oppose le maire d'obédience FLN à l'ensemble des membres de l'exécutif. Récemment et dans une déclaration à la revue APW, le wali a clairement regretté des comportements où la raison n'a pas été de mise. «La wilaya ne veut pas recourir aux solutions extrêmes. L'APC est une institution républicaine où il n'y a pas de place au militantisme partisan», a-t-il affirmé L'exemple de Sour El Ghozlane reste un fait qui honore son auteur. Le maire indépendant, décrié, a préféré partir de son plein gré en démissionnant. A Khabouzia, l'exécutif d'un commun accord avec le maire rejeté par les siens, a opté pour une solution qui ne pénalise pas la commune. A Haïzer, par contre, et malgré le retard enregistré dans l'ensemble des domaines, ni le maire, ni ses collaborateurs ne veulent céder et maintiennent leurs positions au grand dam des citoyens. De son côté et selon des responsables, la wilaya évite de se substituer aux élus qui quel que soit le cas restent des représentants du peuple. En confiant les affaires courantes à un cadre nommé, la wilaya a, en quelque sorte, essayé d'inciter les parties en conflit à revoir leurs notes. En vain, puisque après plus de trois années les antagonistes campent sur leurs positions. A moins d'une année des prochaines échéances électorales, n'est-il pas temps de mettre un terme à une situation ridicule qui pénalise surtout, les citoyens de toute une région?