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Pourquoi 2010 fait vibrer les partis
A UNE ANNEE DES LEGISLATIVES, LA CLASSE POLITIQUE FREMIT
Publié dans L'Expression le 26 - 12 - 2010

Les adhérents aux partis politiques ne bénéficient pas nécessairement de la qualité de militants.
Louisa Hanoune avait décrié le nomadisme et la corruption politiques depuis longtemps. Mais l'opportunisme risque de resurgir à l'occasion des prochaines élections locales et législatives. Les partis semblent vouloir lancer une bataille contre cette donne qui fausse les résultats des compétitions politiques. Ces derniers jours encore, le secrétaire général du FLN et le leader du FNA sont montés au créneau pour tenter de barrer la route à ce genre de comportement. Belkhadem a exhorté ses militants à se soucier davantage du sort du parti que de celui des personnes.
Mais la classe politique habituée à la morosité peine à se refaire une virginité.
Le Front de libération nationale (FLN) qui traverse une crise qui ressemble à celle de 2004 organise presque quotidiennement des activités organiques pour «traiter» son mal. Pour les autres, notamment ceux de l'opposition et ceux qui se plaignent du verrouillage «politique» tous azimuts et dont ils se disent victimes, ils se contentent de quelques sorties sporadiques, souvent dans le cadre organique. L'état d'urgence, la réduction des espaces d'expression, les restrictions dans l'organisation des activités, etc., toutes ces considérations leur servent d'alibi. De ce fait, leurs activités se «raréfient», et il ne reste que des «bandes d'opportunistes» qui attendent l'approche des échéances électorales pour se manifester. Ainsi en est-il pour ce week-end où quelques formations se sont illustrées, sans étonner, en guise de préparation des échéances de 2012. Il s'agit, bien entendu, du Front national algérien (FNA) et du Parti des travailleurs (PT), entre autres. Le président du FNA, Moussa Touati, qui était ce vendredi à Annaba pour structurer sa formation, s'est permis une déclaration qui en dit long sur le militantisme partisan. «Le FNA n'a pas de militants ni d'élus capables de défendre le message politique pour lequel le parti a été créé», a-t-il martelé.
Que font-ils donc dans les rangs de ce parti créé en 1999? Sachant que l'opportunisme a pris le dessus sur toutes les autres considérations partisanes, le président du FNA a dénoncé à plusieurs reprises ses élus, allant jusqu'à brandir la menace d'exclure 500 élus.
Pourtant, cela n'empêche point M. Touati de prétendre à chaque fois, non sans orgueil, que son parti est la troisième force sur l'échiquier politique de par sa représentativité aux assemblées élues. «Le FNA qui est un parti d'opposition positive et d'évaluation, a besoin, aujourd'hui, de militants engagés susceptibles de défendre ses positions politiques et de servir l'intérêt général», avait ajouté M.Touati dont l'objectif est de construire le FNA et passer à une étape qualitative dans le militantisme en prévision des prochaines échéances électorales. Sans déroger à la règle, le PT a organisé ce week-end, à Alger, la réunion de l'une de ses structures qui est la commission de la femme travailleuse. Premier souci de Mme Hanoune, les échéances de 2012. Dans son allocution, la secrétaire générale de cette formation a appelé à la révision de la loi électorale avant les prochaines échéances électorales. Mme Hanoune estime que la loi électorale, après sa révision, doit «consacrer la démocratie et le respect du mandat pour les députés des partis au Parlement ou dans les assemblées élues». La responsable du PT a considéré que la question des quotas concernant notamment la représentation de la femme au sein des partis ou sa participation à l'action politique, était «une arme à double tranchant», soulignant l'importance d'ouvrir un débat à ce sujet. Le PT ne demande donc pas la révision de la loi électorale par souci de solidarité avec les petits partis qui s'estiment lésés par le dernier amendement de juillet 2007 qui exige l'obtention de 3% de signatures des inscrits sur les listes électorales pour participer aux élections. Mme Hanoune n'a pas manqué de souligner que les prochaines échéances électorales constitueront un «test pour l'Algérie» (encore un) après que la situation sécuritaire, économique et sociale ait enregistré une amélioration. De son côté, AHD54 a organisé, hier, un meeting à Aïn Témouchent. Ali Fawzi Rebaïne a profité de l'occasion pour annoncer que le congrès de son parti aura lieu le mois de mars 2011. Pour sa part, le parti islamiste El Islah a accablé, le 18 décembre 2010, l'Entv pour avoir boycotté ses activités pour justifier son inertie. «Que les responsables ne nous accusent pas de n'apparaître que lors des élections», a-t-il dénoncé. Mais alors que dire des citoyens qui se sentent abandonnés et par les pouvoirs publics et par les partis politiques et qui ne peuvent s'exprimer?


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