une campagne médiatique de grande ampleur cible, depuis quelques semaines, le patron du Groupe Khalifa. Le temps d'un mandat ou presque, celui du Président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie, puissance maghrébine, retrouve sur la scène internationale une place plus conforme à son rang diplomatique et son potentiel économique et militaire. En 42 mois seulement, de nouveaux rapports de partenariat stratégique sont établis avec des puissances européennes, africaines et asiatiques alors qu'une nouvelle relation, décomplexée et pragmatique, est nouée avec les Etats-Unis. Relations d'amitié renforcées avec la France, partenariat stratégique avec la Russie, l'Afrique du Sud et la Chine, pacte stratégique avec l'Espagne et amélioration des liens avec des pays naguère hostiles comme l'Iran, l'Algérie améliore son image de marque et ses marges d'action pour mieux défendre ses intérêts. En Europe, là où les intérêts stratégiques de l'Algérie se recoupent avec l'existence de communautés et de réseaux d'amitié algériens, lobbying et gestion d'image de marque participent désormais au renforcement de la position diplomatique, économique et culturelle de notre pays. C'est ainsi que des projets de lancement de médias écrits et audiovisuels, de conception et de financement algériens voient le jour, bien d'autres demeurant, par ailleurs, en phase de maturation. Après le projet «Darna» (Notre Maison Algérie), défendu par un homme d'affaires français, ami de l'Algérie, BRTV, télévision communautaire et Beur-TV sont lancées. Pour la première fois dans l'histoire des relations franco-algériennes, des Algériens de coeur et d'origine, avec des moyens limités, se frayent un chemin dans le PAF, le paysage audiovisuel français.