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Les ministres proches de Ben Ali indésirables
LE GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE PREND L'EAU
Publié dans L'Expression le 19 - 01 - 2011

Plusieurs nouveaux ministres ont démissionné hier. Pour eux, il est hors de question de siéger avec des représentants de l'ancien régime.
La cause de ce retrait est due à la présence d'anciens ministres jugés proches du président déchu. «Ils sont beaucoup trop présents dans le gouvernement, leur poids ne reflète plus leur poids réel dans la société tunisienne» a déclaré au journal français La Croix Abdeljelil Bédoui, qui avait été nommé ministre auprès du Premier ministre. Le gouvernement d'union nationale annoncé lundi et qui fait la part belle à l'équipe sortante tiendra-t-il le coup? «Donnez-nous une chance!» a lancé, dans un appel pathétique, le Premier ministre tunisien aux opposants qui ont qualifié de «mascarade» et de «réformettes» le changement qui se profile. Des voix parmi les opposants de la première heure au régime imposé par Zine el Abidine Ben Ali se sont élevées avant que les noms du nouveau staff gouvernemental chargé de mener à bon port la transition ne soient rendus publics. «Le pouvoir est dans la rue. Aucune autre personne ou groupe ne peut se proclamer président. C'est le peuple qui a déposé le dictateur Ben Ali et c'est à lui de choisir librement et démocratiquement ses dirigeants. Tous les sbires de Ben Ali doivent partir du pouvoir» avait déjà prévenu Moncef El Marzouki, président du CPR (Congrès pour la République), opposant historique exilé à Paris, juste après que le Premier ministre ait été proclamé président de la République par intérim. Hier, il s'est montré encore plus critique après que Mohamed Ghannouchi ait dévoilé la liste de sa nouvelle équipe. «La Tunisie méritait beaucoup mieux: 90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à quoi? Un gouvernement qui n'a d'union nationale que le nom, parce qu'en réalité, il est composé de membres du parti de la dictature, le RCD (parti de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali)», a déclaré l'opposant tunisien à la télévision française I-Télé. Rappelons que Moncef Marzouki a fait acte de sa participation à l'élection présidentielle qui doit se tenir dans moins de six mois. L'Union générale des travailleurs tunisiens, puissante centrale syndicale, a joint sa voix à ce mouvement de rejet de la nouvelle équipe gouvernementale et affirme «ne pas reconnaître le nouveau gouvernement» a indiqué son porte-parole, Ifa Nasr. La position la plus radicale a été exprimée par Hamma Hammami, fraîchement libéré de prison.
Le leader du Pcot, Parti communiste des ouvriers de Tunisie, interdit sous le régime Ben Ali, a déclaré que sa formation ne présentera pas de candidat à l'élection présidentielle «parce que des élections dans six mois ne donneront qu'un président qui appartient au RCD (parti du président déchu Ben Ali Ndlr)» Le mouvement islamiste tunisien Ennahda «n'aura pas de candidat à la présidentielle» a aussi déclaré hier l'un de ses porte-parole à Paris. «Il y a eu en Tunisie une révolution du peuple qui a revendiqué des droits sociaux et politiques. On ne veut pas avoir l'air de récupérer ce mouvement. On est disponible pour consulter tout le monde, toutes les forces politiques et de la société civile», a-t-il ajouté pour expliquer la décision de son parti.
Le Premier ministre tunisien a, de son côté, farouchement défendu mardi les membres controversés de son gouvernement qui sont, il faut le souligner, à la tête de ministères régaliens. «Tous ont les mains propres, doublées d'une grande compétence. Ils ont du mérite. Grâce à leur dévouement, ils ont réussi à réduire la capacité de nuisance de certains. Ils ont manoeuvré, tergiversé, gagné du temps pour préserver l'intérêt national» a précisé Mohammed Ghannouchi qui a promis que les responsables de la répression des dernières semaines seraient jugés. Cela sera t-il suffisant pour faire taire la rue qui gronde? Les Tunisiens veulent faire table rase du passé et extirper le mal à la racine. Les trois ministres appartenant à la centrale syndicale tunisienne Ugtt, qui ont démissionné, Houssine Dimassi, ministre de la Formation et de l'emploi, Abdeljelil Bédoui, ministre auprès du Premier ministre et Anouar Ben Gueddour, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Transport et de l'équipement.
Le parti Ettajdid (ex-communiste) a aussi menacé de quitter le gouvernement à moins que tous les ministres qui étaient membres de l'ancien parti au pouvoir ne démissionnent.
Le Forum démocratique pour le travail et les libertés a également annoncé la suspension de sa participation dans le gouvernement où il avait un ministère.
Le chef du parti, Mustapha Ben Jaâfar, nommé ministre de la Santé, a suspendu sa participation en attendant la fin de consultations en coordination avec l'Ugtt.


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