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Ballade sentimentale et gnawie
JOE BATORY EN CONCERT
Publié dans L'Expression le 25 - 01 - 2011

Les caméléons vous donnent, eux aussi, rendez-vous à la salle El Mougar, au grand bonheur de leurs fans
Ce jeudi, la salle El Mougar vous convie à un concert gnawi à partir de 17h avec Joe Batoury. Ne ratez pas ce rendez-vous surtout pour les fans du gnawi et la musique urbaine. L'accès est à 300 DA. A ce prix, vous aurez aussi droit à un «deux en un», à savoir un autre concert animé par la nouvelle découverte de la scène musicale algérienne, le groupe Caméléon qui fut remarqué grâce à sa ballade Li lah et qui aujourd'hui continue à faire un carton grâce à son nouveau tube Bir shgir. Joe Batoury est un chanteur traditionnel de la confrérie gnawie d'Alger, mais plus que ça, c'est une bête de scène. L'artiste pose ses chants sacrés sur les riddims roots reggae. La voix feutrée soutenue par le gumbri (guitare basse traditionnelle) et les karkabous sont transcendés par les lourdes basses aux influences jamaïcaines. Le MC Joe Batory n'a de cesse de surprendre ses fans. Touche-à-tout, il se plaît à multiplier les styles à satiété. Musicien boulimique, Joe Batory adore dégainer son gumbri même si son penchant pour le rap américain n'est pas très loin. Pour l'heure, les musiciens du groupe Caméléon, tout en douceur et tendresse, mêlent une fusion d'influence, le tout enveloppé dans des rythmes et des couleurs musicales algériennes. Ce qui fait le cachet propre des Caméléon.
Des enfants sages à l'apparence qui chantent l'amour, le chagrin, la nostalgie, parfois sur un ton grave ou chargé. Une musique qui s'affranchit de tout type d'appartenance de style, de forme de jeu, de famille musicale, de règles à respecter. Elle s'invente avec ses propres critères de composition, de réalisation. On retrouve dans la musique Caméléon, de nombreuses influences musicales, sans pour autant que celle-ci s'enferme dans des codes spécifiques de genre. La notion Caméléon réside également dans l'idée d'une certaine liberté et indépendance musicales.
Ainsi se définit le groupe mené par son chanteur aux cheveux longs, Hcèn. Le groupe qui fait pâmer les demoiselles vous donne, lui aussi rendez-vous ce jeudi à la salle El Mougar. On ne le dira jamais assez, le groupe cherche un éditeur pour le produire.
Des ballades sentimentales au tumulte du gnawi, les mélomanes auront droit à un patchwork de mélodies qui raviront plus d'un. La salle El Mougar va se transformer assurément en défouloir sans précédent. Cela s'est déjà vu dans la même salle lors de la soirée contre le sida, mais aussi il y a une dizaine de jours à la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth où le groupe Caméléon avait littéralement allumé le feu. Cette formation ne demande qu'à se professionnaliser. Pour peu qu'elle ose davantage et demande ses droits légitimes comme son cachet par exemple. Car, faut- il le noter, Caméléon exerce actuellement son métier sans gagner un sou.
Une donne qui doit changer. On ne peut continuer à exploiter les artistes impunément. Surtout au vu du succès que le groupe enregistre aujourd'hui.


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