Après un débat qui aura duré plus de quatre heures hier, à la Maison des syndicats, la date du 12 février prochain a été retenue pour la marche décidée, précédemment, par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. La manifestation aura lieu dans la capitale. Outre la libération des détenus des dernières émeutes, la levée de l'état d'urgence préalable à la libération des champs politique et médiatique, les participants à la deuxième rencontre organisée par la coordination nationale, exigent le changement du système politique. De nombreux représentants d'association, de comités de quartier et d'étudiants ont soutenu qu'il ne faut pas se déconnecter de ce qui se passe actuellement dans le Monde arabe. «Ce qui se passe actuellement en Tunisie et en Egypte ne sera pas sans conséquence en Algérie» ont-ils assuré. Une commission technique a été mise en place et tiendra une première réunion, aujourd'hui, à la Maison des syndicats pour l'élaboration des slogans qui seront retenus et scandés au cours de cette manifestation populaire. La commission aura également pour mission de déterminer l'itinéraire de la marche. Autre point qui n'a pas encore été tranché est la demande d'autorisation qui devrait être introduite auprès des autorités locales à Alger. Alors que certaines parties ont insisté sur la nécessité d'introduire une demande d'autorisation, d'autres affirment qu'il s'agit d'une démarche inutile. Les initiateurs de cette coordination ont également précisé, à l'issue de la rencontre, qu'une réunion sera organisée quelques jours avant la tenue de la marche. De nouvelles organisations syndicales et sociales ont assisté à la deuxième réunion de la coordination nationale pour le changement et la démocratie.