Dans son édition d'hier le journal électronique TSA a révélé que Amar Tou, ministre des transport a demandé une livraison partielle du Tramway d'Alger d'après une source proche du dossier. Le projet, qui accuse un retard dans les travaux de réalisation, engendrera d'une façon systématique des surcoûts. Ainsi, le ministre des Transport, tente de trouver une issue honorable à la situation, sans avoir à reconnaître publiquement l'existence de retards. En effet , il y a dix jours, lors d'une réunion de travail et d'évaluation , le ministre a demandé à la société en charge de la réalisation du tramway d'Alger de livrer dans les plus brefs délais des tronçons ou quelque kilomètres de ce projet pour les mettre en service. Les sources de TSA ajoute qu'il s'agit de la partie située entre le dépôt des rames situé à Bord El Kiffan et le centre de ce quartier de l'est d'Alger sur quelques kilomètres, dont le ministre a insisté sur la nécessité d'accélérer les travaux. . "Le ministre était très en colère à cause du retard. Il a demandé, sans fixer de délai, de livrer au moins une partie du tramway", affirme une source proche du dossier. Cette dernière, fait savoir que la première ligne du tramway longue de 23 km, rencontre des difficultés techniques et ces dernières sont dues en partie à des études insuffisantes. " Le projet avait mal commencé avec un cahier de charges incomplet ", explique notre source. Ainsi, le vœu de M. Amar Tou a peu de chances d'être exaucé. L'estimation la plus optimiste évoque une livraison en 2012, soit avec trois ans de retard sur le délai initial. " L'ingénierie du projet a été mal faite. Il y a beaucoup de contraintes techniques qui n'ont pas été prises en compte dans l'étude ", selon la source. " Les nouveaux délais évoquent mai ou juin 2012, mais il faut compter jusqu'à la fin 2012 pour la mise en service de cette première ligne ", explique t-elle. Pour un montant de 400 millions d'euros, la réalisation de la première ligne du tramway d'Alger a été confiée, en 2006, au groupement Meditrail mené par le français Alstom et composé de Todini (Italie), ETRHB Haddad et Orascom construction . Certe les difficultés techniques actuelles sont dues en partie à des études insuffisantes, ce qui renvoit le projet a une situation de réévaluation financière suite aux travaux supplémentaires que va demander l'achèvement du projet. A noter que de problèmes similaires semblent derrière la non livraison de la première ligne du métro. Sur le même, sujet le président de la République a évoqué à maintes reprise l'obligation du contrôle strict des coûts de réalisation à travers la réduction des dépenses et par le biais du non recoure à la réévaluation financière, ainsi que le respect total des délais de livraison. A cet égard, le gouvernement a été sollicité pour prendre des mesures concrètes afin régler ce genre de problèmes répétitifs quant il s'agit des projets de taille.