Afin d'accentuer la pression, les paramédicaux d'Amizour font appel aux travailleurs des autres établissements de santé de la wilaya. Les paramédicaux de l'EPH d'Amizour ne désarment pas. Dans la foulée de la journée de protestation organisée le mois dernier, les paramédicaux d'Amizour reviennent à la charge. Ils comptent organiser aujourd'hui une nouvelle action de protestation. Il s'agit d'une marche pacifique au niveau du chef-lieu de wilaya. Dans une déclaration rendue publique, la section syndicale, Snapap des paramédicaux de l'hôpital d'Amizour, a fait part de cette initiative qui s'inscrit dans le prolongement de la protestation entamée en janvier dernier. Cette action de rue a été unanimement décidée en date du 27 janvier dernier pour «maintenir la pression sur le ministère de tutelle et la Dgfp afin de mettre fin à cette longue attente par l'officialisation définitive du nouveau statut particulier de la corporation». Le secrétaire général de la section syndicale misait, hier, sur une large mobilisation des travailleurs des autres structures sanitaires à travers la wilaya pour une action grandiose et à la hauteur des attentes de la corporation. Les paramédicaux «ne veulent plus être victimes», soulignait hier le premier responsable syndical du Snapap, qui, face à la sourde oreille du ministère de la Santé, n'écarte pas «le recours à d'autres actions d'envergure». Afin d'accentuer la pression, les paramédicaux d'Amizour font appel aux travailleurs des autres établissements de santé de la wilaya à «rejoindre en masse le mouvement et à conjuguer nos efforts pour une cause commune, arracher le statut et le régime indemnitaire et se démarquer aussi des complices de ce marasme». Récemment, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avait indiqué, en marge d'une réunion tenue avec le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) que «le statut particulier des paramédicaux, avec tous les articles y afférents, devait être remis à la Fonction publique». Les syndicats, le Snapap et le Sap ont mobilisés dans un élan de constations, les 90.000 paramédicaux travaillant pour différentes structures hospitalières à travers le pays en dépit des assurances ministérielles, selon lesquelles «le nouveau statut particulier des paramédicaux ne pourra qu'influer positivement sur le plan de carrière (des paramédicaux) et de leur salaire».