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«Je regrette l'absence de l'Egypte»
LE DIRECTEUR DU FESTIVAL DE BERLIN AFFIRME
Publié dans L'Expression le 20 - 02 - 2011

The devil's double s'inspire des mémoires de Latif Yahia, un Irakien devenu malgré lui, la doublure d'Oudaï, le fils de l'ancien dictateur Saddam Hussein.
Au moment où la révolution fait la Une de tous les quotidiens et télévisions allemands, la chute de Moubarak fait grand débat au Festival de Berlin entre professionnels et critiques qui s'interrogeaient sur l'absence, notamment du cinéma arabe. Car aucun film égyptien n'est programmé au Festival de Berlin et aucun artiste égyptien n'est parmi les jurys. Les organisateurs du festival ont regretté l'absence de films égyptiens, car la programmation a été faite depuis des mois et il n'y avait pas de films égyptiens à proposer à cette période pour la Berlinale.
Une déficit artistique qui sera comblé, lors de la prochaine Berlinale, a promis le directeur du Festival de Berlin Dieter Kosslick, qui l'a rappelé lors de l'ouverture de la manifestation et durant la rencontre du World Africa Fund. Le patron du festival a tenu à rendre hommage au cinéma égyptien et à ses principaux réalisateurs, précisant que les filmsl Immeuble Yakoubian et Aquarium de Yousry Nasrallah avaient été coproduits par l'Allemagne et projetés en avant première mondiale à la Berlinale. Si le cinéma égyptien est absent, trois pays du Monde arabe ont tenu à être présents à cette grande fête du cinéma mondiale: le Liban, l'Irak et les Emirats arabes unis. Le court métrage libanais Demain tout va bien de Akram Zaâtari, est un film de recherche qui a pris trois ans de captation d'images au Moyen-Orient. Le film devient un court métrage de 7 minutes sur un voyage intérieur et géographique qui traverse plusieurs frontières de la région, à la recherche d'une femme, que l'historien Jibraïl Jabbur avait photographiée dans les années 1950 dans un village d'une région désertique de Syrie. Le cinéaste va interroger les archives filmiques et photographiques, ainsi que ses propres enregistrements visuels et sonores pris depuis l'invasion israélienne du Liban, en 1982- à nos jours.
C'est également à travers le court métrage, que la petite péninsule arabique des Emirats arabe unis était présente à travers le court métrage de Khalid Al Mahmood Sabeel. Ce film raconte l'histoire de deux petits garçons qui vivent avec leur grand-mère dans les montagnes des Emirats arabes unis. Ils passent leurs journées à vendre leurs légumes sur la route, ils doivent gagner assez d'argent pour acheter des médicaments pour leur grand-mère malade.
Ce film émouvant et poignant n'est pas à Berlin par accident, il a déjà fait ses preuves en remportant un prix au Festival de Dubai et le prix du meilleur court métrage au New York Film Festival eurasien.
Dans la section génération consacrée aux films pour enfants, le réalisateur irakien, d'origine kurde, Sahim Omar Kalif présentait aussi Land of heroes, qui parle de l'Irak, en 1988, dévasté par la guerre et où Dileer, 10 ans, et sa soeur, veulent regarder les dessins animés à la télévision, mais cette demande semble plus difficile à exaucer, puisque la télévision ne parle que de guerre.
C'est à seulement, ses trois courts métrages que le cinéma arabe se résume cette année à Berlin, mais il y a des films qui évoquent la situation critique du Monde arabe fait d'autres pays et d'autres réalisateurs. Ainsi, le film qui a retenu l'attention du public berlinois et qui a remporté un grand succès est le film du réalisateur néo-zélandais, Lee Tamahori.
The devil's double, s'inspire des mémoires de Latif Yahia, un Irakien devenu malgré lui, la doublure d'Oudaï, le fils de l'ancien dictateur Saddam Hussein. Le réalisateur nous fait découvrir le monde intérieur et underground du plus redoutable des fils de Saddam, qui pour garantir sa sécurité, se dote d'un sosie qui n'était autre qu'un ancien camarade de classe. Ce dernier doit le représenter dans des situations très dangereuses. Mais, après le début de la guerre du Golfe, Oudaï est obligé de laisser tomber son double et les conséquences pour celui-ci sont fatales.
Même si la Palestine est absente au festival, le thème lié à ce pays était présent. Mais c'est à travers un film israélien réalisé par Jonathan Sagall, que le film Odem, nous fait découvrir le drame de deux jeunes Palestiniennes qui se remémorent un incident survenu à l'adolescence quand elles ont essayé de franchir un checkpoint pour se rendre à une autre partie de Jérusalem, afin de regarder un film de Mel Gibson. Le film offre une image très négative de l'éducation des jeunes filles palestiniennes, tout en dénonçant la torture psychologique dont elles ont fait l'objet.
Il faut dire qu'à Berlin, on soigne les sensibilités liées à la question palestinienne et on essaie d'être à la fois les défenseurs de la cause et les partenaires favoris de la paix au Proche-Orient. C'est sans doute dans cette approche, que la direction du Festival de Berlin a décidé de mettre ensemble, le réalisateur tunisien Brahim Letaif et le réalisateur israélien Renen Schorr, dans le jury des courts métrages. Une façon aussi d'encourager le dialogue entre les Arabes et les Israéliens.


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