Cette usine devrait générer des emplois pour plus de 133 jeunes diplômés algériens. Selon une sources proche du ministère de la Santé, on a appris, hier, qu'aucun blocage concernant Sanofi-Aventis n'a été pris par le département de Ould Abbès. D'ailleurs, précise la même source, la présence à Alger de l'ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, est inscrite dans le cadre de cette volonté visant à renforcer la coopération médicale entre les deux pays. Le dossier médical, auquel un intérêt particulier est accordé, sera l'un des sujets des interlocuteurs homologues algériens. Il sera notamment question, ajoute notre source, du projet de construction d'une deuxième usine de médicaments de Sanofi-Aventis et d'un centre de stockage et de distribution de produits de santé, au pôle pharmaceutique et biotechnologique, dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah, sur une superficie de 6,3 hectares qui sont à l'ordre du jour de la visite de M. Raffarin. Cette usine de médicaments devrait générer des emplois pour plus de 133 jeunes diplômés algériens. Il convient de préciser, dans ce même ordre d'idées, qu'un accord a été récemment signé par Mansouri Abdelkrim, directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements algériens, et Thierry Lefebvre, directeur général de Sanofi- Aventis Algérie. L'Andi a indiqué que les médicaments produits seront de forme sèche et liquide avec des capacités de production annuelle de 30 millions de boîtes de sachets, de 40 millions de boîtes de blisters (comprimés et gélules), 12 millions de flacons sirops et suspensions, 1/2 million de boîtes de sachets suspension. Présent en Algérie depuis plus de dix ans, en 2000 plus précisément, le groupe Sanofi-Aventis Algérie dispose de deux usines de médicaments et emploie 650 personnes. Le groupe Sanofi-Aventis est, pour rappel, le 4e leader mondial dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, et il vient en pole position dans les vaccins. Il produit un large portefeuille de médicaments dans différentes classes thérapeutiques. Par ailleurs, il convient de préciser que des informations ont circulé hier, faisant état des difficultés rencontrées par le groupe français en Algérie. Selon ces informations, «le gel concerne les produits finis et la matière première». «C'est la première fois qu'une telle chose arrive à Sanofi-Aventis. Le ministère de la Santé a délivré tous les programmes d'importation de matières premières aux producteurs, sauf celui de Sanofi-Aventis». Le groupe français, selon ces informations, est en difficulté en raison de ses relations compliquées avec le ministère de la Santé. «Depuis le changement effectué à la fin du Ramadhan dernier à la tête de cette société, rien ne va plus avec le ministère de la Santé». Ce que nos sources ont démenti. Le département de Ould Abbès qui a soutenu la construction de l'usine de médicaments, compte renforcer les liens avec ce leader mondial.