Inaugurée la semaine dernière par le ministre de la Culture et du Tourisme et de la Francophonie, Filipe Savadogo, la Cinémathèque africaine vient à point nommé donner sens à cet événement si cher aux Burkinabés qu'est le Fespaco. «La mémoire du cinéma africain n'est pas perdue et nous sommes rassurés de pouvoir transmette un patrimoine culturel aux générations futures», a tenu à indiquer Miche Ouédraogo, le délégué général du festival. Une satisfaction bien légitime sachant que la cinémathèque a failli être anéantie le 1er septembre 2009 par les inondations.