Le vent révolutionnaire qui souffle en Libye a toutes les chances d'impliquer des étrangers. Les uns aux côtés d'El Gueddafi, les autres le combattant. Entre deux cent cinquante et trois cents Maliens appartenant à différentes tribus touarègues auraient, selon des sources bien informées, rejoint le territoire libyen à bord de véhicules tout-terrain. Nos sources n'écartent pas que ceux-là mêmes seraient partis pour combattre aux côtés des partisans du leader libyen Mouamar El Gueddafi. Le pays est en pleine guerre civile depuis trois semaines. La révolution déclenchée par la population prend une tournure très grave pour se transformer en rébellion, du fait que les opposants ont pris les armes contre le régime en place auquel on demande un départ inconditionnel. Dans ce contexte gravissime on croit savoir que Mouamar El Gueddafi aurait posé des conditions pour quitter le pouvoir. L'information a été diffusée par la chaîne satellitaire Al Jazeera, basée à Doha. Le guide libyen exige une protection pour lui et sa famille et l'immunité pénale. Cette information, qui n'a pas encore été confirmée officiellement, va à contre-courant des déclarations faites par le colonel El Gueddafi lui-même ou par son fils Seif Al Islam qui n'ont jamais évoqué un quelconque départ du guide libyen. Nos sources indiquent à propos de cette information, qu'il pourrait juste concerner une forme de manipulation visant à changer les donnes et le cours des événements. Surtout que cette information intervient à un moment où le colonel décide d'imposer le visa à tous les étrangers dans une tentative d'isoler son pays. Les mêmes sources avancent que jusqu'à présent la tribu Laguddadfa du leader n'a pas encore réagi et si elle venait à intervenir, ce sera un véritable bain de sang, qui mettra à feu et à sang la Jamahiriya, pendant des années. Le pays est partagé entre deux forces. A l'Est ce sont des centaines de Libyens armés, qu'on appelle révolutionnaires qui tentent d'occuper le territoire, à l'Ouest des militaires restés loyaux envers leur guide maintiennent la pression pour récupérer le mouvement. Nos sources n'ont jamais écarté l'éventualité d'un complot mais sans le définir, à cause de la désinformation, d'où la difficulté à recouper les renseignements. Avec l'infiltration au sein des anti-Gueddafi, des éléments d'Al Qaîda, il est difficile pour nos sources de placer les événements dans leur vrai contexte. D'autant plus, soulignent nos sources, que la rébellion n'est pas organisée et islamistes radicaux et révolutionnaires ont fait fusion. Sommes-nous en mesure de dire que la Libye fait face à un terrorisme ressemblant à celui de l'Algérie? Tout porte à croire que c'est le cas, estiment nos sources, mais pas avec les mêmes donnes. Le régime libyen a toujours soutenu les groupes armés, mais aujourd'hui c'est vers ce même régime que les armes se retournent. Le complot a pris sa source parmi les milices du Tchad, du Niger et du Mali qu'El Gueddafi a même armées, selon une lecture sécuritaire. Ces milices profiteront du soulèvement populaire survenu à Benghazi pour brouiller toutes les cartes en infiltrant le mouvement révolutionnaire, à présent défini comme une rébellion, ressemblant à celle du Mali et du Tchad.