Le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement (Mjic) a affirmé, hier, son soutien au mouvement de protestation au sein de l'université et dans le secteur de la santé. Dans un communiqué qui nous a été transmis, ce mouvement créé récemment, a souligné qu'il «suit avec intérêt l'évolution de la situation dans les deux secteurs et appelle les tutelles respectives à satisfaire immédiatement et globalement les revendications des médecins résidents et des étudiants». Le Mjic a stigmatisé les tutelles respectives et à travers elles, les pouvoirs publics qui, a-t-il estimé, «au lieu de répondre aux revendications des deux corporations, privilégient la fuite en avant en engageant de faux dialogues avec de fausses solutions aux problèmes posés». «La situation est devenue intenable», affirme le Mjic, rappelant que les médecins résidents ont entamé, hier, une grève nationale de deux jours et les étudiants ont encore une fois organisé un sit-in devant leur tutelle. Pour ce mouvement, dans tous les pays du monde, la santé et l'enseignement supérieur, à côté du secteur de l'éducation, sont le baromètre où l'on mesure le niveau des relations entre la société et les gouvernants. Ces secteurs étant malades en Algérie, le Mjic soutient que c'est tout le système qui est malade. «Et quand le système est malade, il y a une seule solution: «système dégage», écrit le Mouvement dans son communiqué.