Le mouvement citoyen des ârchs de Larbaâ Nath Irathen condamne énergiquement «l'affront du sinistre» Ahmed Ben Bella, «Marocain d'origine» et président de l'Algérie post-indépendance à l'encontre du «grand héros de la Révolution nationale et architecte de la plate-forme de la Soummam», Abane Ramdane. «Ainsi, après les invectives haineuses de Ali Kafi, voilà quelques années, le sieur Ben Bella lui emboîte le pas», déplorent les délégués de Larbaâ Nath Irathen, sachant que Abane est natif de la région (Azzouza). Pour ces mêmes délégués, cette énième «profanation de la mémoire de Abane» émane du même cercle, «les révolutionnaires taiwan du clan de Oujda». Un clan qualifié de «principaux alliés du colonialisme à l'origine de la disparition des meilleurs fils de l'Algérie». Les instances judiciaires sont interpellées afin «d'user de leur droit pour rendre justice à titre posthume à la mémoire d'Abane Ramdane, souillée dans son itinéraire révolutionnaire indéfectible». Un appel est également lancé «aux forces vives de la nation pour méditer sur cet acte infâme qui relève d'un complot ourdi contre la véritable histoire de l'Algérie». Car cette «atteinte à la mémoire collective du peuple algérien mérite réparation».