L'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, le Jordanien Abdel Ilah Khatib, a eu un premier entretien, tard lundi soir, avec la direction des forces rebelles libyennes à Tobrouk, a annoncé un communiqué diffusé hier par l'ONU à Tunis, où se trouve Ban Ki-moon. Les chefs rebelles «ont à nouveau demandé la fin des sièges imposés à des villes par les forces libyennes (fidèles à El Gueddafi) et un cessez-le-feu rapide», a poursuivi le communiqué. Le texte précise que M. Ilah Khatib a «écouté les vues et positions» de ses interlocuteurs, notamment le président du Conseil national de transition (CNT), Mustafa Abdel Jalil, ancien ministre de la Justice. «Ils ont décrit les divers aspects de la situation et souligné les souffrances et difficultés endurées dans plusieurs villes» du pays, a déclaré l'émissaire de l'ONU qui a déclaré à ses interlocuteurs qu'il allait «rapidement» rapporter «toutes leurs vues» au secrétaire général, M.Ban Ki-moon. La direction rebelle a également demandé «la fin de l'usage des chars et des armements lourds et que les forces loyales au régime cessent de prendre des civils pour cibles», a ajouté M.Ilah Khatib. Accompagné par «une petite équipe d'officiels de l'ONU», ce dernier était arrivé à Tobrouk depuis Le Caire, pour rencontrer la direction rebelle, «un élément clé dans la crise», précise l'ONU.