M.Amar Igoucimene, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs des collectivités locales et de l'administration (Ugta), a déclaré que «dans le cas où les revendications des communaux, à savoir la révision du statut particulier, le régime indemnitaire ne sont pas satisfaites, l'Ugta n'exclut pas la possibilité de recourir à d'autres actions légales», ce qui signifie le recours à la grève. Par ailleurs, le Snapap reprend le travail ce dimanche après 5 jours de grève et ce, en attendant l'assemblée générale de concertation avec de nouvelles sections syndicales qui rejoignent le mouvement. Cinq syndicalistes ont été suspendus à la section syndicale de Sidi M'hamed à Alger. 900 travailleurs communaux venus des quatre coins du pays ont été empêchés de se rassembler jeudi dernier à la Grande-Poste dans la capitale. 800 communaux relevant des 48 wilayas du pays sont en grève depuis cinq jours, a-t-on appris auprès du président du Snapap. «Ils nous demandent de déléguer huit membres du syndicat pour être reçus au ministère de l'Intérieur. Une fois arrivés sur les lieux, on nous a accueillis avec une soixantaine de policiers qui nous ont interdit l'accès alors que d'autres membres ont été tabassés», a indiqué un des membres du Snapap, rencontré à la Grande-Poste. En 2011, des agents des communes sont rémunérés 3000, 6000 et 9000 DA. «Où va-t-on ainsi?», lancera un des membres du Snapap. Dans un communiqué, le Cnsc (Conseil national du secteur des communes) dénonce l'amalgame et l'empêchement de leur manifestation légale et pacifique. Contacté, M.Ali Yahia, président du Snapap fera savoir que de nouvelles sections syndicales rejoindront le Snapap. Une assemblée générale se tiendra aujourd'hui pour décider de la reconduction de la grève illimitée. Pour rappel, le Snapap a formulé une plate-forme de revendications en sept points: rappel des salaires, permanisation, révision du statut, décentralisation des services des soins, réintégration des employés licenciés abusivement. 1500 employés attendent des solutions concrètes à leurs revendications.