Le monde fête, aujourd'hui 16 novembre, la Journée internationale de la tolérance qui a pour objet d'attirer l'attention de la communauté internationale sur cette grande qualité de l'être humain. Celle-ci ne doit pas cependant être confondue avec la passivité ou l'indifférence. Il s'agit, selon l'ONU, «d'un engagement actif et positif en faveur de la diversité humaine et constitue par conséquent un principe fondamental de la démocratie dans nos sociétés multiethniques et multiculturelles». En Algérie, où nous vivons depuis plus d'une décennie un déficit flagrant en matière de tolérance et donc dans une intolérance chronique, quelques rares formations politiques travaillent à changer la situation et, partant, les mentalités. C'est le cas du FLN qui a rendu publique hier une déclaration signée par son S.G Ali Benflis et célébrant cette Journée internationale de la tolérance. Dans ce document, il est tout d'abord écrit que «l'Algérie, qui a été à la pointe du combat contre le terrorisme, forme extrême de l'intolérance, se doit, aujourd'hui, d'être naturellement à l'avant-garde du combat pour la diffusion de la culture de la paix, de la coexistence entre les cultures et de l'écoute et de l'ouverture sur l'autre et sur les apports extérieurs». Autrement dit, le FLN qui, selon la déclaration de son patron, demeure «fidèle à ses valeurs originelles, ce combat (pour la tolérance) est sien au quotidien, en oeuvrant à la promotion des valeurs de la citoyenneté qui ne peuvent trouver leur véritable ancrage que dans les valeurs universelles de respect de la dignité et de l'égalité entre tous les êtres humains». En somme, cette formation politique essaie tant bien que mal de faire prévaloir cette valeur morale au sein de la société algérienne et prône que face «aux discours de violence des extrémistes de tous bords, le parti du FLN oppose le discours de la compréhension mutuelle, du respect de la différence, en un mot celui de la tolérance».